La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



dimanche 20 août 2017

Un éléphant reprocha à une souris de ne pas vouloir grandir.

Ambrose Bierce, Les Fables de Zambri, traduit de l’américain par Thierry Beauchamp, édité en France au Dilettante, parution originale 1874.

« Je hais les serpents qui accordent leurs caresses avec une partialité intéressée ou une discrimination fastidieuse ! fanfaronna un boa constrictor. Mon affection est sans limites : elle embrasse toutes les créatures animées ! Je suis le berger universel ! Je rassemble toutes sortes de choses vivantes dans mes anneaux ! Approchez ! Du spectacle pour les hommes comme pour les bêtes !
- Je serais heureux de recevoir une de vos caresses, dit un porc-épic d’un ton humble. Cela fait bien longtemps que l’on ne m’a tendrement enlacé. »
Là-dessus il se blottit contre le serpent au grand cœur qui s’enfuit sans demander son reste.

Destination PAL – la liste complète des lectures d’été.

Je suis en vadrouille. Je vous laisse avec quelques fables zambriennes.

2 commentaires:

Lili Galipette a dit…

J'aime beaucoup l'image de petit chat !

nathalie a dit…

C'est un livre sur Gallica avec un auteur anglais, j'essaierai de te retrouver le lien.