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samedi 31 mai 2025

Venise, un dernier tour

 
À un moment il faut bien refermer la valise et reprendre le train...
Le blog vous a proposé cinq billets « un édifice, un peintre », mais j'ai accumulé des dizaines de photos de canaux et de petits ponts (étonnant).

Venise est faite de briques, un matériau utilisé depuis des siècles, qui disparaît sous les enduits colorés et qui permet de bâtir des campaniles un peu penchés. Et un marchand de légumes un peu flottant si vous voulez acheter les fameux petits artichauts de la région.

J'ai aussi visité le Palais ducal, un jour de pluie. Beaucoup de monde et sans doute pas le lieu le plus intéressant de la ville, même si j'étais contente de voir Le Paradis de Domenico Tintoret.

Dès le premier jour (grand soleil), j'ai visité la basilique Saint-Marc. Là encore pas mal de monde, bien canalisé, et il est difficile de s'absorber dans le lieu. Il faut essayer de se concentrer.
Les yeux rivés au sol, je suis fascinée par les pavements, réalisés je crois par des artisans venus de Byzance/Constantinople (je ne sais plus quand la ville a changé de nom).
Les yeux levés, je tente d'apercevoir les mosaïques d'or, mais l'édifice est sombre et finalement je crois que l'on voit mieux sur les photos.




Cela donne envie d'aller à Ravenne...

On marche, on suit le flux – on est le flux de touristes – on s'en écarte le temps de prendre une photo ou de manger une glace à la noisette.
Il y a des endroits déserts, presque étrangement hors du temps.
Heureusement, dans les églises, il n'y a pas grand-monde. Et le petit café d'à côté est bien tranquille.

À l'Accademia, je m'absorbe dans les tableaux de Giovanni Bellini – leur maître à tous. 
Madonne à l'enfant entre Sainte Catherine et Sainte Madeleine (1488-90 Accademia). Quelle couleur ! Quelle sérénité et quelle puissance dans les visages ! Je ne me lasse pas de les contempler. Des tableaux de Bellini se trouvent aussi dans de nombreuses églises.

Je marche dans ce qui fut le ghetto. Je trébuche sur les pierres de mémoire (en vrai, non, mais j'en ai rêvé). Je constate, atterrée, que la synagogue a besoin de la protection de l'armée.

Je longe les jardins des quartiers les plus calmes et j'aperçois la voie ferrée, que j'emprunterai demain, pour repartir.
(12 heures de voyage et 4 correspondances avant de retrouver mon dodo bien aimé).

La semaine prochaine, une exposition sur un sujet que vous ne connaissez certainement pas.

La dernière photo, quand la ville s'achève...


10 commentaires:

  1. Le ghetto, j'y suis allée (ben oui, c'est un mot italien) et tu as sûrement vu la porte qu'on fermait la nuit?
    Exact, à Venise, il y a des endroits quasi déserts...
    Comment ça, un sujet que je ne connais pas? Je suis en attente, là!

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    1. Je n'ai pas vu les portes, mais j'ai dû passer devant à y bien réfléchir. Ma soeur m'a dit que le musée du ghetto était très intéressant (s'il y a un jour une prochaine fois...).

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  2. Tu as bien profité de ton séjour vénitien. Merci de partager toutes ces belles visites avec nous.

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    1. C'était bien aussi de revoir ses photos à cette occasion (et de les trier !).

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  3. Ta dernière photo est géniale, très touchante !

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    1. Oui j'en suis très contente. Après une journée de pluie, il y avait une belle lumière ce soir là.

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  4. j'adore les mosaïques! Merci pour la balade

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  5. j'aime beaucoup ce contraste à Venise entre zones désertes et hyper fréquentées! Et toujours l'envie d'y revenir...

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    1. Oui, la bascule entre l'autoroute et le petit chemin est un peu étonnante.

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