Ln Caillet, Le Lectivore, édité par La Matière noire, 2013.
Cela s’ouvre par une scène de
roman médiéval, ou à la façon médiévale. Puis nous basculons dans les rêveries
du lecteur, l’oncle B. D’autres scènes jaillissent devant ses yeux. Mais
pourquoi ces souvenirs-ci à la lecture de ce livre-ci ? Il se frotte les
yeux et reprend sa lecture… Que se passe-t-il quand un lecteur s’immerge dans
un livre et s’identifie tour à tour à chacun des personnages ? Et quand
chaque lecteur vient dire ses quatre vérités au méchant ? Voilà le sujet
de ce petit roman, que j’ai trouvé très sympathique.
Le roman médiéval est
habilement évoqué, les rêveries du lecteur aussi. L’oncle B m’a moins
intéressée, les passages le concernant me semblent moins prenants.
L’interaction entre le monde des lecteurs et le monde des personnages de roman
est bien questionnée, alors que la fin m’a un peu déçue. Vous l’aurez compris,
après cette lecture, on ne regarde plus ses romans de la même façon.
Si l’auteur n’a pas écrit que
j’avais souffert de la mort de mon frère, c’est que je n’en ai pas souffert.
Pourquoi faut-il toujours que ce qui est passé sous silence soit sujet à
controverses et objet d’élucubrations ?
Tu me donnes envie de le découvrir.
RépondreSupprimerUne petite centaine de pages de détente.
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