La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



mardi 5 novembre 2024

J’ai bien besoin d’avoir cette femme pour me sauver du ridicule d’en être amoureux.

 

 

Pierre Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses, 1782.

 

C’est un roman épistolaire, un gros dossier de lettres que l’on s’envoie, que l’on recopie, que l’on se montre, que l’on récupère (il y a même une lettre anonyme). Et les premières lettres campent tout de suite la situation : la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont, deux égoïstes cruels, mettent en place une machination pour perdre la jeune Cécile de Volanges, qui a 15 ans, et la prudente madame de Tourvel.


Ce que je puis vous assurer, c’est qu’étant sans cesse avec moi, paraissant même s’y plaire, il ne lui est pas échappé un mot qui ressemble à l’amour, pas une de ces phrases que tous les hommes se permettent, sans avoir, comme lui, ce qu’il faut pour les justifier. Jamais il n’oblige à cette réserve dans laquelle toute femme qui se respecte est forcée de se tenir aujourd’hui, pour contenir les hommes qui l’entourent.


C’est un classique, mais qu’il est étrange de le relire à l’âge adulte !

La société du XVIIIe siècle est puissamment hiérarchisée, violente et sexiste, mais ces Merteuil et Valmont y tiennent le haut du pavé, manipulant à loisir ceux qui ne peuvent se défendre et veillant à maintenir leur réputation sans tache. Valmont piétine allègrement tout consentement, du moins quand il ne s’agit pas du sien, harcèle par lettres, manie les métaphores guerrières et chasseuses, enserre dans les rets d’une rhétorique retorse, obtient ce qu’il veut par la menace et l’intimidation, quand il ne profite pas de l’évanouissement des femmes pour s’emparer d’elles. Le succès immédiat du roman est d’ailleurs sans doute en partie dû au fait qu’il mettait violemment à jour l’hypocrisie de la société en lui tendant un miroir trop ressemblant.

Duplessis, Portrait d'Abraham Fontanel, 1779 Montpellier église des Pénitents bleus


Si l’originalité du roman est aussi de mettre en scène des héros aussi négatifs et dépourvus de morale (et c’est un contrepoint aux ouvrages de Rousseau ou de Richardson), les deux ne sont pas à égalité. Merteuil apparaît comme une véritable dea ex machina, toujours absente de la scène principale, mais tirant les ficelles et orientant le comportement de tous les autres personnages à son gré. Femme dans un monde sexiste, elle est obligée d’entretenir sa façade irréprochable, impossible pour elle de se glorifier – Valmont étant le seul auprès de qui elle peut fanfaronner. Il en va tout autrement pour lui, homme et donc pleinement légitime dans son comportement et sa réputation, même s’il prend soin de l’orner de belle manière. C’est peut-être pour cette raison, mais aussi parce que l’auteur a pu se projeter plus facilement en lui, que les lettres de Valmont sont plus vivantes et presque plus sincères. Valmont raconte ce qu’il fait, ce qu’il espère, ses coups de colère, ses agacements alors que Merteuil apparaît beaucoup plus lointaine.

Et les autres personnages ? Ils ne sont guère nombreux. Madame de Tourvel y apparaît au fur et à mesure plus touchante et plus complexe que ce que nos deux méchants laissaient croire, de même que la vieille tante de Valmont prend peu à peu de la consistance et s’avère jouer un rôle décisif pour le roman.


Que m’importe, après tout ? Pourquoi m’occuperais-je d’elles ou de vous ? De quel droit venez-vous troubler ma tranquillité ? Laissez-moi, ne me voyez plus ; ne m’écrivez plus, je vous en prie ; je l’exige. Cette lettre est la dernière que vous recevrez de moi.


Il faut quand même dire un mot de cette structure par lettre. J’ai ressenti une certaine longueur et ennui devant les descriptions des progrès de la séduction et les protestations d’amour et les artifices qui se répètent. Il y a pourtant une habileté à présenter le récit d’un même événement par deux points totalement différents. Plus important : nous ne voyons jamais réellement aucun personnage sous nos yeux, puisqu’il n’y a pas un narrateur unique (si l’on excepte l’intrigante voix des notes de bas de pages), et il est difficile de nous faire une opinion sur eux (est-il amoureux ? est-elle naïve ?), surtout quand les mensonges sont semés partout. Ils s’échappent et ne se laissent jamais appréhender de façon simple. C'est une habileté.

C’était une relecture !

Fragonard, La Lettre d'amour, années 1770, Met

 

Quand je vois Danceny, je ne désire plus rien ; quand je ne le vois pas, je ne désire que lui. Je ne sais comment cela se fait ; mais on dirait que tout ce qui me plaît lui ressemble. Quand il n’est pas avec moi, j’y songe ; et quand je peux y songer tout à fait, sans distraction, quand je suis toute seule, par exemple, je suis encore heureuse ; je ferme les yeux et, tout de suite, je crois le voir ; je me rappelle ses discours et je crois l’entendre ; cela me fait soupirer ; et puis je sens un feu, une agitation… Je ne saurais tenir en place. C’est comme un tourment, et ce tourment-là fait un plaisir inexprimable.

 

Mon projet, au contraire, est qu’elle sente, qu’elle sente bien la valeur et l’étendue de chacun des sacrifices qu’elle me fera ; de ne pas la conduire si vite que le remords ne puisse la suivre ; de faire expirer sa vertu dans une lente agonie ; de la fixer sans cesse sur ce désolant spectacle, et de ne lui accorder le bonheur de m’avoir dans ses bras qu’après l’avoir forcée à n’en plus dissimuler le désir. Au fait, je vaux bien peu si je ne vaux pas la peine d’être demandé.





 

samedi 2 novembre 2024

Fin du voyage

 

Fin du voyage…

Le blog est rentré à la maison, après encore de longues heures de train. Hop, la machine à laver tourne. Il faut arroser le jardin (c’était à la fin du mois d’août, mais ce n’est plus trop d’actualité au moment où je publie ce billet). Il semble que la plupart des plantes aient à peu près résisté à la chaleur.

Dans ce billet conclusif, je réponds à quelques questions que l’on me pose de temps en temps au sujet de mes voyages en Angleterre

·      La bouffe

Je me suis offert un fish and chips et des scones avec du thé. Sinon j’ai surtout mangé des sandwichs (très bons), des gâteaux (les gâteaux anglais, c’est souvent pas mal), et une bonne dose de fromage.


À droite la cafétéria du musée de Leeds (une ancienne bibliothèque) où le cheese cake est très bon.

·      Le train

La grande supériorité du réseau ferroviaire anglais (ou du moins de la majorité de ce réseau) est qu’il n’existe pas cette séparation entre trains d’accès libre, trains à réservation, trains un peu des deux, qui pourrit nos voyages en France. On peut arriver à la gare et acheter un billet valide le jour donné sur le trajet. Ensuite, on monte dans le train avec son billet. Évidemment, en contrepartie, personne ne respecte les réservations qui sont affichées.

Ce n’est pas valable partout parce qu’il existe quelques compagnies ferroviaires avec leur billet spécifique (on m’a notamment cité le Pays de Galles), sans compatibilité avec les autres, mais je dois dire que depuis toutes ces années, je n’ai encore jamais eu le problème.

Depuis les médias ont annoncé à grand fracas une renationalisation du train en Angleterre, alors on va bien voir.

Et sinon, la gare de York possède plusieurs toilettes gratuites ! Le rêve.


Sur les chemins, on ne croise pas que des moutons.

·      Et le bus ?

Je suis une immense fan du site Bustime où il y a TOUT. Les lignes de bus de toutes les compagnies du pays, avec les horaires. Des liens qui donnent accès à des cartes et qui permettent de voir où se trouve l’arrêt de bus. On peut chercher par numéro de bus ou par lieu (pour connaître toutes les lignes qui desservent un village par exemple). Il y a aussi bien les compagnies régionales que locales et j’adore.

 

Pour les vacances il est indispensable de croiser les horaires d’ouverture des sites (ouvert du jeudi au dimanche par exemple), les horaires des bus (pas de bus le dimanche, un bus toutes les trois heures), la durée présumée de la visite avec la fréquence des bus et… la météo en réservant le soleil le jour de l'activité en plein air. Je suis devenue assez forte à ce jeu, mais je reconnais que cela peut être acrobatique.


Vu du bus : encore une abbaye en ruines.

·       Et la météo d’ailleurs ?

On me pose fréquemment la question et à chaque fois je réponds qu’il peut faire entre 15 et 32 degrés, pluie et/ou soleil ou entre les deux. Vous veillerez donc à prendre des vêtements qui peuvent se porter aussi bien de façon autonome ou superposée ! Mes amis me connaissent pour avoir acheté un imperméable à fleurs en août en Angleterre. Je dois dire que cette année j'ai eu plutôt beau. J'avoue aussi que, vivant à Marseille, je ne suis pas en manque de chaleur et de soleil et qu'au mois d'août je suis ravie de pouvoir me reposer un peu en profiter de la fraîcheur de 20 degrés.


En gambadant sur les chemins toujours très bien fléchés.

Sur la lande avec le National Trust




N'oubliez pas de bien refermer les barrières pour empêcher les moutons et plus généralement les animaux de s'échapper.


Allez, c'est parti.
Tous les billets sont là : Été 2024 : une balade à York ; parcours historique ; Castle Howard ; Rievaulx Abbey and Rievaulx Terrace ; les falaises de la mer du Nord et Whitby Abbey ; Fountains Abbey, vestiges et jardins

J’ai dit que l’année prochaine, je ne retournais pas en Angleterre – pour changer. Nous verrons bien.

 

Et sur le blog ? Les prochains billets week-end seront d’ordre monographique. Un samedi, un artiste. Très connu, presque inconnu, de n’importe quelle époque… il y a toute une petite liste.

 




jeudi 31 octobre 2024

Et maintenant, Mesdemoiselles, Messieurs, mettons de l’ordre dans tout cela.

 

Patrick Modiano, La Danseuse, 2023.

 

Le narrateur reconstitue ses souvenirs d’une danseuse, d’une femme dont on ne saura pas le nom, de son fils et de ceux qui gravitent autour d’elle, des danseurs, des gens qu’on a un peu de mal à situer. Et puis voilà. C’est léger comme une mélodie que l’on fredonne, cela a un charme gris mélancolique un peu violet.

À l’arrière-plan de la danseuse, il y a un monde un peu louche. Un homme qui doit partir à l’étranger, un autre qui a des affaires, des frères qui harcèlent et suivent les femmes, une maison à Saint-Leu-la-Forêt, mais le narrateur ne connaît pas tout cela, se contentant de bribes.

 

Et pourtant certains détails demeurent assez présents. Il faudrait en faire une liste. Mais il serait très difficile de suivre l’ordre chronologique. Le temps qui a brouillé les visages a gommé aussi les points de repère. Il reste quelques morceaux d’un puzzle, séparés les uns des autres pour toujours.

 

Nous suivons le boulevard Pereire, puis l’avenue de Villiers. L’air est tiède, presque comme en été, et pourtant il me semble bien que nous étions au mois de novembre. Et j’ai la certitude que les arbres n’avaient pas encore perdu leurs feuilles.

 

Mary Ellen Mark, Jerry Hill et Margaret Sell au spectacle de Danse
de l'hôtel Hilton Floride
1993

Modiano sur le blog :

Rue des boutiques obscures
Villa Triste

 

mardi 29 octobre 2024

Je suis ici parce que si je n’y étais pas, il n’y aurait pas de frontière.

 


 

Eduardo Fernando Varela, Roca pelada, parution originale 2023, traduit de l’espagnol par François Gaudry, édité en France par Métailié.

 

Un poste frontière perdu tout là-haut dans les montagnes, dans une cordillère de roches, inaccessible, où l’oxygène est rare. Le héros est le lieutenant Costa, un homme qui est en poste depuis sans doute trop longtemps, qui scrute le territoire à la jumelle, voit des rochers se déplacer et semble de moins en moins gérer son détachement.

Un roman où ce qui compte d’abord, c’est l’atmosphère, légèrement décalée et surréaliste, mais pas trop, juste ce qu’il faut de surréel pour que l’on se pose des questions.


Une partie de son esprit glissait comme une ombre entre les abîmes du sommeil, l’autre flottait vigilante dans le silence glacial qui régnait à l’aube sur l’altiplano. Une heure plus tard il sentit dans son dos un fugace tremblement de la cordillère qui parcourut son corps comme un frisson et l’air raréfié des hauteurs finit par le réveiller. Ces brefs séismes provenant de la chaîne des volcans n’étaient perceptibles que dans le silence immobile de la nuit, mais ils se prolongeaient subtilement comme une caresse invisible.


Les roches et les points cardinaux s’affolent et se déplacent. Les séismes font entendre leur grondement. La troupe de Costa est composée de « tropicaux », habitués des marécages et des moustiques, totalement inadaptés à ces confins, non pas des méridionaux, mais des « mésopotamiens ». Les sons remontent ou descendent selon la température. Des hommes attirent l’électricité ou risquent de se couvrir de mousse. Tout cela est-il réel ? Ou les sens sont-ils perturbés par l’usage des feuilles de coca ? Ou par la solitude ? Pendant des pages et des pages, Costa observe à la jumelle le baraquement d’en face, celui de l’ennemi, les différents sommets qui l’entourent, voit des choses ou ne voit rien. Difficile pour le lecteur de se faire une opinion. Serait-il dans un remake du Désert des tartares ? Que nenni. Alors que l’on croit qu’il ne se passera rien (oups ? 300 pages comme cela ?), tout s’emballe dans la montagne. Un nouveau commandant arrive en face, une rousse, des jeunes errent à la recherche d’un vieux sorcier, Costa fait des rêves historico-archéologiques, le train arrive et avec lui le monde extérieur, une puma met bas ses petits… Comme dans la Patagonie, les événements se succèdent et Costa, un temps complètement à la dérive, finit miraculeusement par trouver un sens à sa vie.


Courbet, Panorama des Alpes, 1876, Genève musée d'art et d'histoire de la ville



Une bonne lecture. J’avoue m’être un peu traînée au début, mais il faut dire que j’ai commencé le roman alors que j’étais totalement épuisée par le boulot et déprimée par le contexte français. Ensuite, je me suis plongée dedans, appréciant d’échapper au monde contemporain pour ce récit burlesque.

Les pays frontaliers ne sont jamais nommés, et si nous nous trouvons dans un contexte que l’on qualifiera de latino-américain, les points de côté ne sont pas rares et apportent une petite perturbation à l’ensemble, une fantaisie bien agréable.

L’absurdité administrative d’une frontière tracée à la peinture en pleine montagne s’ajoute à cet univers irréaliste. Les petits hommes en vert sont réduits à regarder passer les fourmis et les rapaces.

 

La ligne de démarcation entre les deux pays était comme un serpent affolé qui glissait et se tordait d’un côté à l’autre en gravissant les parties les plus hautes de la cordillère. Les deux pays avaient ainsi des limites à chaque point cardinal, à certains endroits on se trouvait à l’est du précédent et au suivant c’était l’inverse. La rose des vents n’était plus une certitude inamovible, elle devenait ici un œillet fantastique, une lierre qui grimpait anarchiquement sur les flancs des volcans.

 

De l'auteur j'ai également lu Patagonie route 203.

 

samedi 26 octobre 2024

Le manoir d'Ango

 

Dernière étape de ces vacances estivales. Après la visite du Bois des Moutiers, j’ai mangé mon sandwich dans un champ avant d’attaquer un classique de la Normandie, j’ai nommé le Manoir d’Ango.


Jehan Ango est né à Dieppe en 1480. Adulte, il devient le plus riche armateur de la ville, à la tête d’un chantier naval et d’une vaste flotte. Lui-même se rend en Amérique du Nord et participe à la fondation d’une colonie à Terre-Neuve. Il s’associe à d’autres armateurs de Normandie et entretient des liaisons commerciales avec les Antilles, Terre-Neuve, la Guinée, le Brésil, l’Inde… Les bateaux des armateurs normands sillonnent alors toutes les mers du globe. Ango est aussi le gouverneur de Dieppe et le conseiller du roi. Il contribue à payer la rançon de François Ier, lorsque celui est fait prisonnier à la bataille de Pavie. Mais à la mort de François Ier, il est ruiné et il perd son protecteur. Une tempête finit de dévaster sa flotte. Il meurt en 1551 dans son manoir, sans ressources.


Un gros corps de ferme avec des tours et une allée de buis : c'est là !


C’est en effet en 1530 qu’il décide de se faire construire un manoir, une résidence d’été à la campagne, à Varengeville. Le lieu est unique, car il mêle l’inspiration de la Renaissance italienne aux matériaux cauchoix (brique, silex, grès provenant des carrières du cap d’Ailly).

À l’époque, il y avait beaucoup moins d’arbres qu’aujourd’hui et il était possible de voir les bateaux entrer et sortir du port depuis la petite tour (pratique pour un armateur).

Le roi de France et toute sa cour a été reçu dans le manoir. Et Breton y aurait séjourné et rédigé Nadja.



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Le bâtiment principal avec une loggia : c'est la mode italienne. C'est aussi un lieu pour l'apparat, car il permet d'accueillir ses visiteurs avec une certaine pompe. Le mur est orné de médaillons sculptés. Et les arcades sont également ornées de bas-reliefs ornés. Auparavant, se tenait au-dessus de la loggia une grande salle de réception.






Le fabuleux et spectaculaire colombier (car le mot pigeonnier n'apparaîtrait qu'au 17e siècle) ! Il est haut de 11 mètres et porte un toit d’inspiration byzantine. 


 

Regardez-moi cette merveille ! La pierre et la brique dessinent des décors polychromes et géométriques, qui sont autant de broderies. La corniche de pierre a pour fonction d'empêcher les rongeurs de monter à l'assaut des oeufs. Ce colombier abritait 1600 boulins pour 3200 pigeons. C'est un chef d'oeuvre.



Les autres bâtiments sont plus ordinaires, gros corps de logis avec leurs fenêtres Renaissance. Mais vous voyez ce qui fait le charme particulier de l'endroit.



Le placage de grès et de silex rappelle les placages de marbres polychromes tels qu'on les voyait en Italie. C'est aussi un signe certain de richesse, parce que se payer des artisans capables de tailler le silex ainsi...


Le lieu est agréable à la visite, mais ne perdez pas de temps : c'est qu'il faut reprendre le bus pour Dieppe.


D’ailleurs… je vous conseille un petit tour dans la cathédrale de Dieppe pour revoir la fameuse frise des sauvages.

Cette frise orne l’entrée de la chapelle du Trésor de la cathédrale. Elle date des années 1530 et a été réalisée à la demande d'Ango. Elle représente les différentes nations supposément découvertes par les navigateurs normands.



Des personnages nus, portant des sagaies, et d'autres personnages avec des turbans...


Sur le rehaut un homme coupant un arbre, puis des guerriers et un prisonnier...


Un cortège, où un enfant est porté en grande pompe.

Et des danseurs...


Voilà. Il y aura peut-être un billet conclusif avant de démarrer la nouvelle série.