Jean-François Regnard, Voyage
en Laponie, 1681, publié par Ginkgo, 2010.
Vous connaissez mon goût pour la Finlande... c’est donc avec une certaine curiosité que je me suis tournée vers ce
récit de voyage en Laponie. écrit par un français du XVIIe siècle.
Il s’agit d’une édition grand public : la préface de Philippe Geslin
explique le contexte du texte sans être scientifique, ce qui fait que tout cela
se lit agréablement.
Regnard voyage dans une Laponie
sous l’autorité du roi de Suède, et il voyage en été, ce qui est important à
savoir. La plupart des indications d’ordre ethnologique qu’il donne sont
reprises de livres plus anciens sur le sujet (comme l’indique la préface), il
ne s’agit nullement d’un témoignage – ce qui explique qu’il puisse dire à quoi
ressemblent l'hiver ! Le narrateur est un homme du XVIIe
siècle avec ses défauts et ses qualités : passionné par la chasse, on sait
tout de la faune et du goût qu’ont tous les animaux, moqueur vis-à-vis de la
religion des Lapons, peu ouvert d’esprit et assez arrogant. Mais il livre un
tableau vivant de la région : celle-ci, loin d’être vide de toute
humanité, est habitée et parcourue en tous sens, suivant le rythme des foires
et des fêtes, des chasses et des pêches, et les hommes du roi de Suède essaient
de contrôler la région. D’autant que s’y trouvent plusieurs mines de minerais
divers et Regnard en donne de longues descriptions : il est plus intéressé
par les hommes et leurs industries que par les paysages. Où l’on voit que l’on
est loin d’un monde perdu, hors de l’histoire et immobile.
Munsterhjelm, L'Étang de la forêt sous la lune, 1883, Turku, Taidemuseo, image M&M |
Des détails ? Regnard se
complaît à colporter de prétendues anecdotes totalement fantaisistes ou se
laisse emporter par son imagination quand il chante les « chênes
verts » de Laponie. Il souligne avec envie l’alcoolisme généralisé,
s’intéresse beaucoup à l’élevage des rennes et rapporte que le pire fléau de la
région est le moustique (ce qui n’a guère changé). Il évoque enfin à plusieurs
reprises une mystérieuse « petite mousse blanche » dont se
nourrissent les rennes : le lichen tout simplement, qui lui est totalement
inconnu.
Les sujets d’exotisme n’ont pas toujours beaucoup changé, ainsi le sauna :
J’eus de la peine ensuite à
concevoir comment ces gens, sortant nus de ces bains tout de feu, allaient se
jeter dans une rivière extrêmement froide qui était à quelques pas de la
maison ; et je conçus qu’il fallait que ces gens fussent d’un fort
tempérament, pour pouvoir résister aux effets que ce prompt changement du chaud
au froid pouvait causer.
Merci aux éditions Ginkgo pour cette lecture.
Viaggio in Lapponia (1681)è molto interessante secono alcuni critici:" "Si sente spesso dire esco da casa solo per andare in Olanda, che è, non si sa come, fino alla fine del mondo" ... e riassume bene la situazione, un giorno Jean-François Regnard decide di incontrare il re d'Olanda, e si ritrova ad andare in Lapponia per due mesi. Questo è il suo racconto di viaggio, a priori appunti e diari indirizzati al fratello.
RépondreSupprimerLa lunga prefazione ci mette anche in guardia contro questo diario di viaggio e il suo carattere di narrativa. Anche senza la prefazione, sarebbe stato molto facile da realizzare secono alcune recensioni. Questo testo è forse più simile a una boutade che a un racconto vero grande di esperienze di viaggio.
Non conoscevo questo autore prima, ma sarebbe interssante leggere una delle sue opere, perché sembra abbia un senso del comico e burlesco altamente sviluppato. E' da pnredere sul serio che sia andato in realtà è andato in Lapponia?
Secondo la critica il libro raccoglie tutto ciò che vi di luoghi comuni sulla "fine del mondo". Ma tutto questo diventa una parodia, in particolare, come ho già detto, Jean-François Regnard con un bel senso dell'umorismo.Ecco alcune citazioni:(Sono in mezzo a muri di ghiaccio): "Ma poi siamo stati nel maggior caldo della canicola, ma quello che viene chiamato qui un'estate violenta può essere in Francia un inverno molto duro."
"Conoscere i medici no assolutamente, non stupitevi se anche ignorano la malattia, e arrivano ad vecchiaia così avanzata che di solito oltrepassano i 100 anni..."
Si notano le iperbole ben svilppate!!!. Le recensioni che ho letto parlano di tutti i passaggi relativi alla magia e il diavolo, e come si beva quasi sempre una buona dose di brandy in occasione della riunione di nascondere la mancanza di efficacia degli interventi.Per concludere, anche i recensori più attivi e attenti dicono :" ho imparato molto su Sami, ma che bella risata questo libro!come leggere un romanzo picaresco!
ça à l'air bien ce roman, j'adore les récits de voyages. J'aimerais bien le lire. A bientôt
RépondreSupprimerEt bien, ça, Simonetta, c'est du commentaire !
RépondreSupprimerMissy : et ce n'est pas un roman, mais un authentique récit, retravaillé selon les normes de l'époque.