Cette humeur sera grecque et
culinaire. En janvier, je vous avais présenté le livre Les Liaisons culinaires d’Andréas Staïkos : deux jeunes hommes
rivalisent de bons petits plats pour séduire une belle capricieuse. Les
recettes sont fournies… donc avant de refiler le livre à Moustachu pour qu’il
puisse m’épater à son tour, j’ai cuisiné le civet de lapin (désolée Lili).
Prenez un lapin…
Chardin, Lapins de garenne dit aussi Retour de
chasse,
18e siècle, Amiens, musée de Picardie, image RMN |
Ou commencez directement à cette
étape-là :
Préparez la marinade avec
(quantités pour un lapin entier donc à adapter) : 75 cl de vin blanc sec,
3 cuillerées à soupe de vinaigre, 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive, 1
feuille de laurier, 1 branche de thym, 1 gros oignon grossièrement haché, 2
gousses d’ail pilées, 1 brin de persil, 1 petite branche de céleri, 1 carotte
découpée en rondelles, des baies de genièvre, du poivre en grains et 2 clous de
girofle.
Laissez le lapin mariner pendant
24 heures.
Puis faire rissoler les morceaux
de lapin égouttés et salés dans l’huile d’olive. Quand ils ont une belle
couleur ajoutez le bouillon.
Le bouillon : la marinade
passée au tamis, additionnée de 1 tasse de bouillon de bœuf, 1 tasse de jus de
tomate frais (vu la saison du concentré a fait l’affaire), ½ cuillerée à café
de sucre, du poivre en grains et des baies de genièvre, 2 clous de girofle, 1
feuille de laurier et du sel.
Laissez mijoter pendant une heure
puis ajoutez 500g de petits oignons grelots, épluchés et blondis. Laissez
mijoter une heure encore (ça, j’ai oublié, on avait faim). N’ayant pas sous la main d’oignons
grelots, j’ai mis quelques petits oignons avec le lapin. Sinon je vous suggère
des rattes bouillies, passées à la poêle ou au four ou une purée… mais le lapin
était délicieux !
C’est donc ma première
participation au challenge Les Livres gourmands de Syl., la prochaine sera britannique.
Andréas Staïkos, Les Liaisons culinaires, traduit du grec par Karine Coressis et Delphine Garnier, 1e éd. 1997, Arles, Actes Sud, 1997.
La page du pari hellène.
Je n'arrive plus à manger de lapin depuis que j'en ai eu un quand j'étais enfant. Le pire, c'est qu'on ne pouvait pas franchement le qualifier d'animal de compagnie, il était d'un naturel plutôt agressif!
RépondreSupprimerLe pire, c'est que j'adore ça, le lapin... Avec des olives, c'est un délice... Arf... ;)
RépondreSupprimerJe n'ai jamais eu de lapin en animal de compagnie mais je crois que c'est la première fois que j'en cuisine moi-même... c'est trop associé à ma grand-mère qui élevait ses propres lapins !
RépondreSupprimerDes olives, oh oui, ça doit être bon aussi !
Une recette que je vais refaire, c'est sûr ! Par contre, il va falloir que je m'endurcisse !!! Volatiles, boeuf, agneau... m'importe peu, mais le lapin, c'est Panpan.
RépondreSupprimerBiz, lien pris.
Moi du moment que c'est bon je peux tout manger... d'autant qu'avec le reste de bouillon je viens de faire la soupe et c'est pas mauvais du tout !
RépondreSupprimerJe vais le faire pour demain. Je prendrai une photo du résultat.
RépondreSupprimerJoyeuses Pâques
Bon appétit, j'espère que ce sera bon.
RépondreSupprimerJe suis contente que tu parles de ce livre, j'en avais beaucoup aimé le principe quand je l'avais lu, malheureusement je l'ai prêté à une amie avec une Greek Connection et je ne l'ai jamais revu (le livre)... je n'ai jamais pu pratiquer toutes les recettes grecques, et c'est bien dommage!
RépondreSupprimerMais je vais te les scanner... je te le prêterais bien mais Moustachu doit faire les recettes !
RépondreSupprimerah c'est gentil, je vais peut-être simplement essayer de récupérer l'original par ailleurs...
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