Ce week-end, on entre à l'intérieur du Mucem.
Les collections du Mucem ont pour
origine feu le musée des Arts et Traditions populaires dont les collections ont
été scindées en trois :
- les collections de préhistoire-anthropologie sont
au Musée de l’homme (en travaux)
- la partie « exotique – nos anciennes colonies »
sont au Musée du quai Branly en compagnie des objets de l'ancien Musée des Arts d'Afrique et d'Océanie
- et l’ethnologie de
l’Europe, recentrée sur la Méditerranée, est à Marseille. À cela des dons, legs et diverses
collectes se sont ajoutés pour former un ensemble des plus hétéroclites.
Admettions que vous entriez au
Mucem par le rez-de-chaussée.
Après avoir fait des centaines de
photos de la ville et de la mer, vous ignorez superbement l’immense librairie
et entrez bravement dans l’exposition permanente (en réalité de longue durée,
elle sera là quelques années), qui est une sorte de galerie thématique sur la Méditerranée : l’agriculture, les céréales, l’eau, la civilisation
urbaine, les monothéismes… C'est un peu bateau, mais le véritable point fort du
musée se trouve dans ses collections. Une mention à ces chasseurs d’objets partis partout autour de la mer Méditerranée qui ont trouvé des raretés et des
originalités. C’est un musée qui rassemble objets historiques (archives,
photographies), œuvres d’art louvresques, œuvres d’art contemporain, objets
relevant de l’ethnologie et ce rassemblement est très enrichissant. C’est cela
la réussite du musée.
Une présentation bien faite de l’émergence de l’individualisme, avec l’art du portrait et la démocratie, autour de la naissance des villes.
Une évocation attendue des voyages et des mythologies marines. Ici une sirène fabriquée au XIXe siècle en Extrême-Orient à partir d'un poisson, d'un varan et d'un tas de trucs.
Une magnifique maquette de Jérusalem destinée aux pèlerins : elle représente les lieux saints du christianisme tout en se présentant comme un riche reliquaire. Elle date du XVIIe siècle, est en bois, ivoire et nacre.
Il y a également une partie sur le cirque et les arts forains au Fort Saint-Jean.
Point : la tablette pour les
enfants est très bien faite d'après Maxime, 6 ans et demi.
À l’étage, les expositions
temporaires qui finissent en janvier (bougez-vous donc pour y aller).
La plus petite : Au bazar du genre qui, comme son nom l’indique, se
penche sur la question des sexes, des sexualités et des genres en mettant un
peu le souk dans les certitudes établies : affiches, films, prothèses de toutes sortes, grigris divers... Il y a beaucoup d’objets présentés
dans un trop petit espace, ce qui est problématique à visiter. Le charme
de cette visite vient aussi des grognements mécontents de pas mal d’hommes alors que la majorité des visiteurs s’amuse bien !
En Israël hommes et femmes font leur service militaire. Une fois revêtu(e)s de leur uniforme, il n’y a plus guère de différence. Le film les montre en train de se préparer.
Les Kesh Angels, photographie d'Hassan Hajjaj, 201 |
Udaj se ! Marie-toi !Parmi les objets illustrant les luttes pour l’égalité entre les sexes, cette tenture de Sandra Dukié représentant une femme pendue aux tâches ménagères. |
William Dupuy, le club de Safi au Maroc en 2010 |
La semaine prochaine, la dernière expo du Mucem. Photos M&M.
Ca sera ma visite lors de mon prochain séjour. Merci Nathalie...
RépondreSupprimerChouette, je t'attends !!!
RépondreSupprimer