Ville Ranta, Sept saisons, traduit du finnois par Kirsi Kinnunen, 2013, édité
en France chez Çà et là.

Autant le dire, ce volume est à
mon sens bien plus réussi que le précédent. Le prétexte du récit est plus
fourni, plus riche, plus intéressant. Là-encore, la vie en Finlande est
parfaitement rendue dans ses détails. Peut-être parce qu’on ne retrouve plus la
folie de Lönnrot (qui fait pourtant une apparition), j’ai eu moins de
difficulté à suivre et à identifier les personnages.
Le dessin s’est élargi, il gagne en amplitude et en respiration. Et l’aquarelle n’ajoute pas seulement de la couleur, elle donne une atmosphère. La lumière propre à chaque saison (la nuit permanente, le jour constant, la neige, la neige fondue…) est rendue par ces larges aplats de couleur. Le paysage et les états d’âme tourmentés des personnages s’accordent. Cette lecture me ravit.
Je n'ai jamais songé à écrire " il gagne en amplitude et en respiration". En respiration... souvent j'ai ressenti ça sans jamais le noter.
RépondreSupprimerOui, j'aurais pu dire que le dessin est plus aéré, cela aurait été peut-être mieux en effet ! Ou qu'il est moins serré.
RépondreSupprimerD'après les divers avis lus sur les blogs, ce roman graphique fait l'unanimité !!
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