Guy Marchand, Calme-toi, Werther ! édité par
Neige et Ginkgo, 2014.
Un court polar fidèle à l’image
que je pouvais avoir de Guy Marchand. Un policier, Maurice, enquête sur le
meurtre d’un jeune acteur. Il ne peut s’empêcher de songer à une jeune actrice
et à Botticelli et à la Florence de la Renaissance…
Ce n’est pas vraiment un roman
policier : Maurice fait son enquête en vadrouillant dans la rue et en
dînant avec ses amis jusqu’à ce que le criminel lui tombe tout cuit dans le
bec. C’est un homme marqué par une femme, mélancolique, vivant seul avec son
chat. Ses déambulations parisiennes sont au rythme de réflexions désabusées sur
la vie, il vit avec un chat nommé Marlowe – c’est l’univers personnel de
Marchand.
D’ailleurs, il pensait toujours à cet autre imbécile, quand il passait devant les Invalides, qui avait voulu envahir la Russie en hiver ; comme lui, il n’était pas loin de la retraite, seule issue à ce genre de connerie.
L’écriture alterne petites
trouvailles et petites faiblesses, aussi parce que le roman se meut
consciemment parmi les stéréotypes. On trouve des jeux de mots, de l’humour
grinçant, un ton d’irrespect tranquille. Ça se lit avec plaisir.
À Paris, rue Louis Blanc. M&M. |
Ils commençaient à lui plaire, les acteurs ! Parce qu’après tout c’était des désennuyeurs au milieu d’un monde d’emmerdeurs.
Mention spéciale aux chiens de
cinéma Starsky et Hutch, dressés à jouer le rôle de chiens féroces montrant les
dents.
Keisha a été sensible à l’atmosphère de
nonchalance élégante de ce roman. Je remercie Ginkgo pour cette lecture.
Jeux de mots, humour grinçant, de quoi me plaire.
RépondreSupprimerAh mais oui, tu aimerais peut-être !
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