Douglas Adams, Le Guide du voyageur galactique (I),
traduit de l’anglais par Jean Bonnefoy, publication originale 1979.
Enfin lu ce chef d’œuvre
classique de la science-fiction, catégorie « loufoque ».
Commençons simplement par Arthur
Dent, Anglais moyen dans un monde moyen, qui apprend au réveil que sa maison
doit être détruite pour permettre le passage d’une autoroute. Il se couche sur
le sol devant les bulldozers pour protester. Et là, c’est la fin du monde, mais grâce à un ami extraterrestre astrostoppeur il se retrouve dans un vaisseau
spatial dont le capitaine récite des poèmes, puis ils se font jeter dans le
vide, etc.
Bref, c’est n’importe quoi. Drôle, brillant, british, avec des clins d’œil et des trouvailles. À
lire !
Parmi les merveilles :
Babelfish - le poisson traducteur à se mettre dans l’oreille, les matelas tués
et séchés, le guide du routard galactique où tout est expliqué, le robot
dépressif, les portes qui couinent de plaisir et autres…
Le début :
Tout là-bas, au fin fond des tréfonds inexplorés et mal famés du bout du bras occidental de la Galaxie, traîne un petit soleil jaunâtre et minable.
Il aurait tant voulu avoir quelque
chose de simple et d’identifiable à quoi se raccrocher : il se serait
senti plus tranquille si, en même temps que les slips dentrassis, les piles de
matelas Sqornshellousiens et l’homme de Bételgeuse qui le conviait à se fourrer
dans l’oreille un petit poisson jaune, il avait pu apercevoir rien qu’un petit
paquet de corn flakes. Mais il n’en voyait pas et ne se sentait pas tranquille
du tout.
Merci Marie-Neige pour ce précieux conseil. Destination PAL.
Je n'ai toujours pas lu Douglas Adams. Pourtant je connais depuis un bail. Faudrait quand même que je rectifie le tir ^^
RépondreSupprimerOui bah je ne suis pas en avance non plus !
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