Jules et Michel Verne, En l'an 2889, version originale anglaise de Michel Verne en 1889,
traduction de Jules Verne revue par l'éditeur Caillon Dorriotz.
Dans cette nouvelle, les Verne imaginent le futur en
suivant la journée d'un magnat de la presse, Fritz Napoléon Smith. Les moyens
de transport et de communication se sont considérablement développés et cet
homme pratique ne perd plus son temps dans des choses simples : il existe des
machines pour s'habiller, la musique est jouée par des logiciels et la nourriture
arrive par des tubes (et les femmes continuent à s'occuper en faisant du
shopping à Paris). On trouve plus généralement de nombreuses inventions futuristes propres à l'univers vernien.
Ce qui est frappant, c'est que tout semble décidé par
de richissimes industriels philanthropes, de l'utilisation des ressources à la
diplomatie internationale. Cette nouvelle est bien représentative de son époque
d'écriture : confiance dans le progrès industriel et technique, partage du
monde par les Occidentaux et foi aveugle dans l'avenir.
- Vous osez affirmer que la Lune est inhabitée ?
- Du moins, monsieur Smith, sur la face qu'elle nous
présente. Qui sait si de l'autre côté...
- Eh bien, Corley, il y a un moyen très simple de
s'en assurer...
- Et lequel ?...
- C'est de retourner la Lune !
- Ah, mais oui, bien sûr ! crièrent les deux hommes à
la fois. Et ils ne semblaient avoir aucun doute quant à la possibilité de
succès d'une telle entreprise.
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