La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



mercredi 30 mars 2016

Ce qui est carrément formidable.

Maurice Sendak, Prosper-Bobik, traduit de l’américain par Agnès Desarthe, parution originale 2011, édité en France à L’École des loisirs.

C’est l’histoire d’un petit cochon qui s’est juré de fêter son neuvième anniversaire, à qui sa tante offre un déguisement de cow-boy, qui invite tous ses amis cochons lesquels… euh… dévastent tout sur leur passage comme de vrais cochons qu’ils sont.
Cet album (qui n’a pas vu avec terreur débarquer chez soi une horde d’enfants pour un anniversaire ?) m’a surtout plu pour ces dessins. Les cochons ont des faces mi-animales, mi humaines. Les groins transparaissent sous les masques et les déguisements. On frôle quelquefois la caricature et le texte ne craint pas l’humour noir, en transformant les cochons en pâté.


Les couleurs ne sont pas celles de bonbons et le ton n’est pas mièvre. Les couleurs sont grises, brunes, acides, le trait rapide et léger. L’image est trop pleine, pleine de cochons qui font la fête, de costumes, d’accessoires, de déguisements, de bêtises. Impossible pour l’œil de se reposer !
L’album me séduit par cet abord si original. On pense à une illustration ancienne, au cinéma allemand (si, si). Je me demande si cela ne plaît pas plus aux grands qu’aux petits.




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