Maurice Sendak, Prosper-Bobik, traduit de l’américain
par Agnès Desarthe, parution originale 2011, édité en France à L’École des
loisirs.
C’est l’histoire d’un petit
cochon qui s’est juré de fêter son neuvième anniversaire, à qui sa tante offre
un déguisement de cow-boy, qui invite tous ses amis cochons lesquels… euh…
dévastent tout sur leur passage comme de vrais cochons qu’ils sont.
Cet album (qui n’a pas vu avec
terreur débarquer chez soi une horde d’enfants pour un anniversaire ?) m’a
surtout plu pour ces dessins. Les cochons ont des faces mi-animales, mi
humaines. Les groins transparaissent sous les masques et les déguisements. On frôle
quelquefois la caricature et le texte ne craint pas l’humour noir, en
transformant les cochons en pâté.
Les couleurs ne sont pas celles
de bonbons et le ton n’est pas mièvre. Les couleurs sont grises, brunes,
acides, le trait rapide et léger. L’image est trop pleine, pleine de cochons
qui font la fête, de costumes, d’accessoires, de déguisements, de bêtises.
Impossible pour l’œil de se reposer !
L’album me séduit par cet abord
si original. On pense à une illustration ancienne, au cinéma allemand (si, si).
Je me demande si cela ne plaît pas plus aux grands qu’aux petits.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
N’hésitez pas à me raconter vos galères de commentaire (enfin, si vous réussissez à les poster !).