Un de ces grands romans dont on connaît le titre, Les Illusions perdues, dont on connaît le nom de l’auteur, Balzac, même si quelquefois on hésite pour raccorder les deux ensemble. Cela fait partie de la Comédie humaine (publié progressivement entre 1836 et 1843), y apparaissent des figures présentes dans plusieurs autres romans. Tentons de démêler l’intrigue…
Tout commence à Angoulême avec deux jeunes gens : David Séchard, imprimeur et typographe, et Lucien Chardon, fils de pharmacien. Le premier a une idée de génie pour renouveler son industrie : il faut trouver un moyen de fabriquer du papier bon marché. Et oui, nous sommes au moment du développement de la presse, il va bien falloir approvisionner ces machines qui fabriquent les quotidiens dans tout le pays. C’est un grand inventeur mais un piètre homme d’affaires (et Balzac dresse des portraits peu flatteurs des négociants et juristes de province, tous ligués contre le naïf David). Lucien, bientôt, de Rubempré, le poète, va monter à Paris, faire carrière comme journaliste, critique théâtral, poète, il est si brillant… Hélas, les illusions vont vite à se perdre…
Je suis assez partagée sur Balzac, je dois le dire. J’ai en particulier du mal à supporter le côté prévisible de ses romans et de ses personnages (on le sent bien que ça mal finir) (et je n’aime pas Lucien) mais j’apprécie le retour de quelques figures (ce Rastignac…) de roman en roman et l’intrication étroite de la fiction et de l’histoire. Un peu selon l’humeur du jour… même si je trouve un grand charme à la description des repas et banquets et soirées de théâtre du Paris de la Restauration.
Vous seuls, pauvres ilotes de province pour qui les distances sociales sont plus longues à parcourir que pour les Parisiens aux yeux desquels elles se raccourcissent de jour en jour, vous sur qui pèsent si durement les grilles entre lesquelles chacun des différents mondes du monde s’anathématise et se dit Raca, vous seuls comprendrez le bouleversement qui laboura la cervelle et le cœur de Lucien Chardon, quand son imposant proviseur lui dit que les portes de l’hôtel de Bargeton allaient s’ouvrir devant lui ! la gloire les avait fait tourner sur leurs gonds !
Balzac était un grand buveur de café et l'Institut de France conserve cette note de fournisseur (et on en trouve quelques unes sur le site de la RMN).
bonjour,
RépondreSupprimerBalzac a écrit le traité des excitants modernes, et Pierre Alechinsky a fait une exposition sur ce thème à la maison de Balzac dans le XVIe.
oubli : il est question de ce traité de Balzac et d' alechinsky sur ce fil : http://tourl.fr/bamc
RépondreSupprimerMerci Rotko pour ces commentaires et ces infos. Je suis désolée, mais suite au bug de blogger, celui laissé à la suite du billet stendhalien a disparu (mais j'avais eu le temps d'aller sur le forum Grain de sel) !
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