Jãnis Rokpelnis, L’Aborigène
de Riga, traduit du letton par Alain
Schorderet, édité en France chez Grèges.
je me rappelle les vaches
comme des poignées dans les prés
avec quoi l’on pouvait
ouvrir les portes
et la face frôlait de la terre
l’odeur bienveillante
à présent les portes sont
blanches
sans poignées
parfois seulement les gonds
grincent
comme des cloches
même ici
dans le matin lointain
Je vous avais cité une première fois ce recueil la semaine dernière.
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