Craig Johnson, Enfants de poussière, traduit de
l’américain par Sophie Aslanides, parution originale en 2008, édité en France
chez Gallmeister.
Sombre polar au Wyoming.
Walt Longmire, le narrateur, est
shérif dans un comté paumé du Wyoming (ça veut tout dire). Le cadavre d’une
jeune vietnamienne est découvert à côté de l’autoroute, autoroute sous laquelle
vit un immense Indien venu de nulle part. Mais l’enquête de Longmire l’emmène
plutôt vers les drames de l’immigration vietnamienne, des filières de la
prostitution et surtout vers ses propres souvenirs de la guerre du Vietnam.
– Alors ça, c’est un Fucking Big Indian.
La véritable signification de l’acronyme FBI.
Une très bonne lecture. Les
grands espaces du Wyoming sont parcourus en camion et les suspects y sont
nécessairement peu nombreux. Les bottes, les chapeaux, le soleil accablant, les
serpents sonnettes, mais aussi des Indiens colossaux, des méchants très
réussis, de vieux cow-boys grincheux et une bonne équipe de policiers.
L’intrigue m’a paru un poil trop compliquée, j’avais oublié des éléments en
cours de route, mais cela ne m’a pas gâché ma lecture. L’humour de la partie
contemporaine équilibre bien la violence du récit concernant le Vietnam.
Ce roman donne vie au Wyoming,
avec humour. En outre, les personnages secondaires, notamment ceux des
policiers, sont réussi.
Paysage du sud du Wyoming d'après Wikipedia. |
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