Une exposition sur Jack London vient d’ouvrir à Marseille, plus
particulièrement sur Jack London et les mers du Sud. Le propos s’intéresse donc
à deux années (1907-1909) tout au plus de la vie de l’écrivain, celles au cours desquelles
il voyage entre Hawaï et l’Australie, et pourtant cinq salles suffisent à peine
à tout raconter (la vie de London, c’est quelque chose !).
Nous suivons le Snark depuis
sa construction dans la baie de San Francisco jusqu’à sa destruction bien des
années plus tard. Nous sommes en compagnie du couple London, Jack et Charmian,
ainsi que de quelques-uns de leurs proches dans un périple vers Hawaï, Tahiti,
Samoa, les îles de la Société, les îles Salomon et l’Australie.
Tout ce petit monde s’était embarqué sur un bateau qui avait coûté
cher, mais qui prenait l’eau, et surtout aucun d’entre eux n’était marin ou ne
savait naviguer en mer (on parle de l’Océan Pacifique, là !). Qu’à cela ne
tienne, London sort les livres et apprend à faire le point sur le tas !
Cela ne s’invente pas. Le voyage dure si longtemps, dans des mers si peu
fréquentées, que le couple est donné pour mort au moins deux fois.
L’exposition présente chacune des étapes du voyage avec ses aléas (mal
de mer, panne, maladie, etc.), avec la situation politique de chacun de ces
territoires (les Occidentaux se disputant les îles et les autochtones étant
décimés par les guerres, les maladies, la destruction de leur culture). Les
London ont pris de nombreuses photos de coutumes qui ont, pour une bonne part,
disparues aujourd’hui et ont essayé de rencontrer les locaux. Nous les voyons
faisant écouter de la musique sur gramophone ou essayant les costumes de la
région ou participant à des pêches traditionnelles. Ils ont également récolté
de nombreux objets. L’exposition montre de très nombreuses photographies ou
reproductions de photographies et des objets ethnologiques rapportés par les
London ou qui auraient pu l’être (et il faut dire que les collections des
musées de Marseille sont très riches concernant la Papouasie, Vanuatu, etc.).
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La dernière page de Martin Eden. |
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Les livres publiés par Charmian après la mort de Jack. |
Une exposition très intéressante, que l’on connaisse ou pas London ou
cette région du monde. C’est extrêmement bien fichu. Bien sûr, on est un peu
sur les traces de Melville et de
Stevenson – nos américains se sont d’ailleurs
recueillis sur la tombe de ce dernier dans les Samoa.
Il était beau ! Incroyable toutes ses vies qu'il a vécues ! Cette expo doit être passionnante !
RépondreSupprimerTout à fait. Passionnante et très agréable.
Supprimertout à fait passionnant depuis une éternité je veux lire une bio de London et là tu me fais rêver évidement
RépondreSupprimerj'ignorais que comme Stevenson il avait été attiré par les mers du sud
Disons que vu la vie qu’il a eue on peut facilement oublier un voyage ici ou là.
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