Yoshichi Shimada et Saburo Ishikawa, Une sacrée mamie, 2005, traduit du japonais par Tetsuya Yano, édité en France par Delcourt.
En 1958, Yoshinori, un petit garçon d’Hiroshima, est envoyé à la campagne, vivre auprès de sa grand-mère. Immense déchirement pour lui, qui adore sa mère et qui est un petit garçon de la ville. C’est que l’existence à la campagne est dure, surtout quand on n’a pas d’argent. Heureusement, la grand-mère est très inventive et s’acharne à récupérer bouts de métal et légumes, sans payer toutes ses factures, tout en ayant le cœur généreux et droit. Ici, le petit garçon apprend à grandir.
C’est un très joli manga, qui a rencontré un grand succès. Le garçon est attachant, vantard et gentil, émouvant quand il pleure sa mère, soucieux de ses amis. La grand-mère est… un sacré personnage. On découvre la vie dans les campagnes japonaises vers 1960, quand les modes occidentales (il y a un chapitre très amusant sur Noël) ne sont pas encore arrivées.
Le dessin est simple et exact (même je trouve que les traits de la grand-mère sont trop jeunes). Le découpage des vignettes donne beaucoup de rythme au récit. Ce manga constitue l’adaptation d’une autobiographie. Lisez-le, ça vous plaira certainement.
2 commentaires:
Ha oui ha oui, j'aime cette mamie, j'en ai lu trois!!! Et là je viens que voir que ça va jusqu'à 11 dans ma bibli!
Elle est super !
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