La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



jeudi 20 octobre 2022

Ce gant de baseball tout abîmé et la main gercée de ma grand-mère.


Yoshichi Shimada et Saburo Ishikawa, Une sacrée mamie, 2005, traduit du japonais par Tetsuya Yano, édité en France par Delcourt.

 

En 1958, Yoshinori, un petit garçon d’Hiroshima, est envoyé à la campagne, vivre auprès de sa grand-mère. Immense déchirement pour lui, qui adore sa mère et qui est un petit garçon de la ville. C’est que l’existence à la campagne est dure, surtout quand on n’a pas d’argent. Heureusement, la grand-mère est très inventive et s’acharne à récupérer bouts de métal et légumes, sans payer toutes ses factures, tout en ayant le cœur généreux et droit. Ici, le petit garçon apprend à grandir.



C’est un très joli manga, qui a rencontré un grand succès. Le garçon est attachant, vantard et gentil, émouvant quand il pleure sa mère, soucieux de ses amis. La grand-mère est… un sacré personnage. On découvre la vie dans les campagnes japonaises vers 1960, quand les modes occidentales (il y a un chapitre très amusant sur Noël) ne sont pas encore arrivées.

Le dessin est simple et exact (même je trouve que les traits de la grand-mère sont trop jeunes). Le découpage des vignettes donne beaucoup de rythme au récit. Ce manga constitue l’adaptation d’une autobiographie. Lisez-le, ça vous plaira certainement.







 

2 commentaires:

keisha a dit…

Ha oui ha oui, j'aime cette mamie, j'en ai lu trois!!! Et là je viens que voir que ça va jusqu'à 11 dans ma bibli!

nathalie a dit…

Elle est super !