Elisabeth Filhol, La Centrale, Paris, P. O. L.,
2010.
Une chronique de Bernard.
Dans un style sobre et dépouillé
l’auteure nous montre le quotidien de ces intermittents
itinérants de l’atome. Ce que sont réellement Fessenheim,
Flamanville, Tricastin ... et ce qu’on y fait, ce que
vivent, quelques mois par an, ces ouvriers solitaires baladés d’un
site à l’autre, muni d’un contrat précaire, qui
s’interrompra sitôt que sera dépassé le quota d’exposition aux
rayons ionisants. Deux dangers potentiels – perdre son
travail et la santé – ce qui fait beaucoup pour des hommes sans
famille et aux amitiés rares.
Elisabeth Filhol est éditée pour la
première fois en 2010 avec ce livre militant et
d’actualité s’il en fut. C'était quelques mois avant Fukushima.
À l’heure où nous apprenons que le coût de l’énergie
ainsi produite ne sera pas celui qui était prévu, il est bon
d’avoir quelques renseignements objectifs hors communication
du « Commissariat à l’Energie Atomique ».
Centrale nucléaire de Golfech. Image Wikipedia. |
Prix France Culture/Télérama. Sur le site de l'éditeur, les premières pages du roman.
Mais qui est Bernard ?!
RépondreSupprimerBernard est un des membres distingués du club de lecture de la Bibliothèque de Panier à Marseille. Il publie quelques critiques chez M&M.
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