La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



jeudi 28 juillet 2011

Je suis né de bonne farine, non point gueux de piètre acabit !

Kalevala, épisode 4.
Elias Lönnrot, Le Kalevala. Épopée des Finnois, traduit du finnois par Gabriel Rebourcet (1e éd. 1849), Paris, Gallimard, 2010.

Je compte me procurer cette bande dessinée inspirée (imaginée à partir) de la vie de Lönnrot qui raconte son existence de médecin (il a fait face à une épidémie de choléra), parcourant la Finlande en tous sens, hébergé dans des conditions burlesques chez les paysans du coin à qui il demande des chansons. Il semble avoir été aidé par beaucoup d'alcool dans son exploration de ces territoires glacés !
Ville Ranta, L'Exilé du Kalevala, traduit du finnois par Kirsi Kinnunen, Bussy-Saint-Georges, éditions Çà et là, 2010.

Début du chant 10 :

Le vieux Väinämöinen,
le sage prend l’étalon roux,
passe les mors à la pouliche,
la rousse aux limons du traîneau ;
il se guinde entre les lugeons,
il se hisse dans le traîneau.

Il lance à hue, fouette la croupe,
il fait claquer la sangle aux perles ;
le cheval court, la route passe,
la luge dévore la sente,
grincent les patins de bouillard,
l’arceau couine, le bon sorbier.

Donc il gronde route à grande erre,
passant les noues, passant les terres,
il franchit les brûlis ouverts.

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