Un dernier voyage au sein de la poésie chinoise :
Houang T’ing-kien (1045-1105)
Sur l’air « musique pure et calme »
Où s’en est allé le printemps ?
Il est parti, sans bruit, sans route.
Rappelez-le, vous qui connaissez son abri,
Pour qu’il revienne nous tenir compagnie !
N’a-t-il pas laissé trace de son passage ?
Petit loriot jaune, peux-tu m’en informer ?
Mais nul ne peut comprendre tes cent ramages !
Voici la brise qui t’emporte par-dessus les rosiers.
Sie T’iao (464-499)
Complainte des degrés de jade
Vers le soir, au palais, j’abaisse le rideau de perles ;
Les lucioles errantes volettent, puis se posent.
Tout au long de la nuit, cousant l’habit de soie,
Je pense à vous, combien intensément !
P. Ramette, Balcon II (Hong-Kong), 2001
Paris, musée national d'Art moderne, image RMN.
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Traductions d'Odile Kaltenmark et de Wong T’ong-wen.
Bientôt retour à la normale !
Bientôt retour à la normale !
Tu lis ce que j'ai étudié il y a...un certain nombre d'années... J'aimais beaucoup cette poésie et puis...je suis passée à autre chose, heureusement !!!^^
RépondreSupprimerJ'y ai regardé par curiosité, savoir à quoi ça ressemblait.
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