La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



mercredi 21 août 2013

Mais quand Dieu lui cingle l’échine de son fouet, il y a du poil qui vole et le Malin chie dans son froc !


Arto Paasilinna, Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen, paru en 1995, traduit du finnois par Anne Colin du Terrail, chez Denoël, 2007.

 Une relecture d’été pour le plaisir.
Le récit : le héros est un pasteur luthérien finlandais en manque de foi, enclin aux élucubrations et à l’alcool qui reçoit pour son anniversaire un ourson. Un charmant ourson nommé Belzébuth avec qui il va hiberner, à qui il va apprendre à dire la messe, à repasser, à servir à table… grâce auquel il sera chassé de sa paroisse et effectuera un grand voyage.
Du grand n’importe quoi où l’on retrouve l’art du sauna, des églises en bois, des battoirs et des suédophones snobs – l’art de vivre finnois. Ce roman n’est pourtant pas le plus déjanté de Paasilinna et les personnages sont plutôt attachants – j’aime bien l’ours. C’est écrit avec affection et naturel, comme si tout allait de soi.

Le vétérinaire rédigea en anglais un certificat attestant que l’animal était parfaitement sain et en bonne santé. On pesa Belzébuth sur une bascule à chevaux, qui indiqua 127 kilos : il en avait donc perdu 15 au cours de l’hiver. Huuskonen atteignait l’honorable chiffre de 102.

Pour écouter les ronflements de l'ours lors de son sommeil d'hiver. Pour ma page Suomi, le challenge Totem de Lili et Destination PAL.




2 commentaires:

  1. J'ai lu sept fois l'hilarant Finlandais. J'ai raréfié maintenant, le trouvant moins hilarant mais j'y reviendrai sûrement de temps en temps.

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  2. C'est agréable à lire et ça fait vraiment du bien !

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