Il y a eu un peu de flottement sur le blog ces derniers temps… Cela faisait des années que j’en avais envie, mais cette année, après un hiver épouvantable, je me suis lancée : cap sur Saint-Malo et son festival Étonnants voyageurs ! Il a fallu un peu d’organisation, une étape à Nantes chez les amis de Moustachu à l’aller, une étape en Indre-et-Loire dans ma famille au retour. Et j’avais les recommandations touristico-culinaires de Miss Alfie et la promesse de déjeuner avec Arieste pour tenir le coup.
C’était superbe ! Il a fait beau, j’ai réussi à prendre un coup de soleil et nous avons mangé des moules frites sur la plage. Quelques visites au programme : les rochers sculptés de Rothéneuf et surtout le manoir de Jacques Cartier, très intéressant sur le plan historique (je vous en reparlerai, j’ai acheté son récit de voyage) et beaucoup de mer.
Et le festival ? Très
agréable. Pas trop de monde pour circuler dans les allées et discuter avec les éditeurs
(mais les conférences étaient pleines à craquer, dommage). Une atmosphère
tranquille.
La récolte fut bonne :
Le récit du voyage au Groenland
d’Isaac de Lapeyrère au XVIIe siècle et Les Atrocités des pirates d’Aaron Smith chez Anacharsis.
L’Aliéniste de J.-M. Machado de Assis pour un peu de folie
brésilienne et Hôtel Brasília de João
Almino pour la fondation de Brasilia chez Métailié.
Mère-vieille racontait de Radu Tuculescu (encore un roman roumain
après l’excellent Siméon), Histoire d’un prisonnier de Stratis
Doùkas (une histoire grecque) et le récit de la vie du capitaine Joseph J.
Fuller aux Kerguelen chez Ginkgo. Vous aurez noté que je suis une assez fidèle de la maison et l’éditeur a absolument tenu à me remettre trois livres
supplémentaires ( !) : Histoires
étranges de Villy Sørensen (c’est danois), Cara mia de Rina Santoro (ça est franco-italien) et Calme-toi, Werther de Guy Marchand.
Ginkgo, vous êtes fous mais je reviendrai !
Un récit sur l’Irlande par Alexis
de Tocqueville et sur la Californie par Jules Huret chez Magellan (dans une
super collection intitulée Heureux qui comme que l’éditeur présente
avec beaucoup d’enthousiasme).
Chez Phébus enfin, La Vie meurtrière de Félix Valloton
(oui, le peintre a écrit un roman !) et Les Fleurs d’hiver d’Angélique Villeneuve, beaucoup vu sur les
blogs.
Et le lendemain, un petit dernier
pour la route : L’Homme qui savait
la langue des serpents, de l’estonien Andrus Kivirähk, dédicacé par le
traducteur, Jean-Pierre Minaudier, au Tripode.
J'ai fait ce festival en 2007 à l'époque où je vivais encore sur Rennes. J'en garde un souvenir super chouette... Grâce au cadre (Saint Malo a une place toute particulière dans mon coeur), parce que c'était le 1er que je faisais aussi, mes premières rencontres avec des auteurs, pour plein de raisons donc...
RépondreSupprimerMoi c'est mon premier festival de vacances (avec plage et glace). Quant à Saint-Malo... j'ai déjà expliqué combien la Bretagne est une terre de fantasme pour les Provençaux !
SupprimerSi tu veux Grand mère racontait je peux le faire voyager (lu dans la Masse Critique l'an passé), mais je n'ai pas trop aimé.
RépondreSupprimerC'est gentil mais j'ai assez de mes propres souvenirs. D'ailleurs ma grand-mère parlait assez peu de son enfance, elle n'était pas très passeuse de traditions !
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