Honoré de Balzac, Honorine, 1843.
Un autre des courts romans de
Balzac (il y en a pas mal) qui peut se lire de façon totalement indépendante du
reste de l’œuvre. Le consul de Gênes raconte une histoire survenue dans sa
jeunesse. C’est le portrait des relations d’un couple : le comte Octave et
sa femme Honorine, enfuie du domicile conjugal, retrouvée, revenue, mais pas
tout à fait…
Encore une fois Balzac a campé (à
son corps défendant ?) une magnifique héroïne. Si le narrateur et sans
doute l’auteur a un discours tout ce qu’il y a
de plus ringard sur les femmes, le mariage, la maternité, le rôle de
l’époux, etc., Honorine veut en
premier lieu être libre. Le mariage est un joug, la cohabitation est une
contrainte, la solitude est une liberté que rien ne remplace. Enfermée, elle va
faire son devoir par honneur et dépérir. Quand elle a la parole, c’est un cri
du cœur qui m’a vivement touchée.
Picasso, Balzac d'après Rodin, gravure, musée Picasso, image RMN. |
Je note ce titre dans ma PAL car je ne le connaissais pas. Merci ! :-))
RépondreSupprimerAssez rapide à lire et étonnant sous la plume de Balzac !
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