Luis Sepúlveda, trois nouvelles lues en VO.
Diario de un killer sentimental, 1996 (Journal d'un tueur sentimental).
Le narrateur de Diario de un killer sentimental est un
tueur à gages professionnel, qui connaît toutes les règles de la profession,
mais qui est perturbé par un chagrin d’amour. Nous le suivons au cours de sa
dernière mission, sur les traces d’un jeune homme brillant dont nous découvrons
peu à peu la personnalité. L’attrait principal du récit provient du contraste
entre le professionnalisme froid du tueur et ses affres intimes qui le
contraignent à se parler devant le miroir pour se donner de bons conseils. Le
récit est également marqué par un certain comique de répétition grâce aux
scènes avec les chauffeurs de taxi – que le tueur déteste tous.
Yacaré, 1996.
Dans Yacaré, nous suivons un détective au service d’une compagnie
d’assurance suisse enquêtant à Milan sur la mort suspecte des dirigeants d’une
entreprise de maroquinerie trafiquant les peaux d’un petit crocodile d’Amérique
du Sud. Où l’on voit Sepúlveda amener les habitants d’une forêt tropicale au
milieu de l’hiver glacé d’une ville européenne.
Ces deux textes ne présentent pas
de difficulté majeure à lire et
permettent de découvrir plein de mots vulgaires ou familiers, la langue
semble plutôt couler de source.
Y así, pasé la noche de aquel mal
día sin abrir la botella, aunque sentía unas ganas terribles de emborracharme,
hablando con la foto del tipo que tendría eliminar, porque, por muy corrnudo
que sea, une profesional siempre es un profesional.
C’est ainsi que je passai la nuit
qui suivit ce jour exécrable sans ouvrir la bouteille, même si j’avais une
envie terrible de me saouler, parlant avec la photo du type que je devais
éliminer, parce que, tout cocu qu’il soit, un professionnel reste toujours un
professionnel.
Historia de una gaviota y del gato que le enseñó a volar, 1996 (Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler)
Pero una promesa es une promesa y
así, calentado por lors rayos del sol, se fue adormeciendo con el huevo blanco
con pintitas azules muy pegado a su vientre negro.
Mais une promesse est une
promesse et donc, chauffé par les rayons du soleil, il s’endormit avec l’œuf
blanc moucheté de bleu collé à son ventre noir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
N’hésitez pas à me raconter vos galères de commentaire (enfin, si vous réussissez à les poster !).