G. K. Chesterton, La Croix bleue, 1910 et Le Secret du père Brown, 1927, traduction d’Emile Cammaerts et
de Françoise Maury adaptée par Axelle Simon, deux nouvelles lues dans une édition bilingue.
La première nouvelle est
particulièrement réussie. Nous suivons l’immense et infaillible détective
français Valentin, à Londres, sur la piste de Flambeau, célèbre criminel. Ne
sachant quelle trace suivre, Valentin finit par repérer des petites choses
bizarres dans un restaurant ou chez un marchand de fruits. La traque se
poursuit dans la ville toute la journée avant d’aboutir de façon inattendue au
coucher du soleil. La seconde nouvelle est l’occasion pour le père Brown
(beaucoup plus célèbre que Sherlock Holmes paraît-il !) d’expliquer sa
méthode. Ces nouvelles prennent en effet place dans toutes les histoires de
détectives de la fin du XIXe siècle. Les deux possèdent beaucoup
d’humour, car le lecteur ne s’attend pas à ce qu’un prêtre rondouillard ait une
telle connaissance du mal. On a l’impression que tous les criminels
d’Angleterre ont pour confesseur le même curé. La description de Londres et des
paysages prend volontiers des connotations fantastiques. C’est très
plaisant !
Really, you’re as good as a three-act farce, he
cried. Yes, you turnip, I am quite sure.
Vraiment, vous êtes aussi
impayable qu’un vaudeville, cria-t-il. Oui, pauvre navet, j’en suis certain.
J'aime beaucoup Chesterton, mais je préfère ses essais
RépondreSupprimerMoi j'ai débuté un de ses essais et j'ai laissé tomber. Ces deux nouvelles m'ont rendue curieuse de lire ses romans !
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