Callan Wink, Courir au clair de lune avec un chien volé, recueil de nouvelles
traduit par Michel Lederer, parution originale 2016.
Des nouvelles des États-Unis.
Un homme qui a volé un chien
s’enfuit pendant la nuit. Des blancs et des Indiens rejouent indéfiniment la
bataille de Little Bighorn, en s’insultant et en couchant ensemble. Un jeune
garçon se débat entre sa mère et la maîtresse de son père…
Ces nouvelles mettent en scène
différentes régions rurales des États-Unis, des ranchs, des forêts, des
campagnes, des coins un peu paumés, mais pas trop non plus. Les héros sont des
personnages communs, ceux de tous les jours, pas de froids monstres (même si
certains ont des morts sur la conscience) et pas non plus des artistes géniaux.
Des histoires d’amour sans histoire, qui ratent ou qui réussissent. L’ensemble
forme une sorte de portait de l’Amérique moyenne, dans des régions où la
présence indienne est souvent forte, même si elle est ignorée ou méprisée par
une partie de la population.
La campagne vue sur un mur de Philadelphie. M&M |
Nous découvrons ces gens qui
vivent en mobile home une partie de l’année, des endroits où on jette des
cailloux en l’air pour inciter les chauve-souris à chasser et à attraper les
moustiques ou la fascination des hommes d’affaires texans pour les ranchs et la
saine vie de cow-boy.
Ce fut une lecture agréable, mais
qui ne me laisse pas grand souvenir. Ces morceaux de vie sont un peu vides d’un
point de vue littéraire.
Sid n’avait jamais vu d’aussi
près des cerfs du désert. À l’apogée de leurs bonds, ils paraissaient suspendus
dans les airs, pareils à d’étranges volatiles, pareils à des animaux ailés
préhistoriques pas tout à fait adaptés à la vie terrestre et qui ne se fiaient
pas à leurs ailes pour se maintenir en vol. il lui vint alors à l’esprit que
s’il ne se faisait pas rattraper d’ici le lever du jour, tout se terminerait
bien.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
N’hésitez pas à me raconter vos galères de commentaire (enfin, si vous réussissez à les poster !).