La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



vendredi 6 mars 2020

Mais je suis bien troublé, monsieur, je suis bien troublé.

 Charles Dickens, Le Signaleur, 1866, lu dans la traduction de Suzanne Flour.

Une nouvelle qui met en scène un de ces nouveaux métiers liés aux chemins de fer. Il est question d’un tunnel, d’un signal de danger et d’un spectre. L’étonnant est que tous les personnages semblent être pris au moins une fois pour des fantômes par les autres, cette étrangeté étant accentuée par l’entrée en matière du récit qui est particulièrement abrupte. Un récit qui mêle un décor contemporain, avec la technique la plus en pointe de l’époque, à une thématique plus surnaturelle.
C'est plutôt troublant et réussi.


Oui, c’est un micro billet parce que j’ai décidé d’attendre une semaine pour sortir mon grand billet balzacien (et que je n’ai plus de billet « classique » en stock !).
Les fantômes ne craignent pas la modernité :
ici la photographie du fantôme de Catherine Howard, prise à Hampton Court.

4 commentaires:

Dominique a dit…

j'aime Dickens mais pas les histoires de fantômes alors ....

nathalie a dit…

Je l'ai lu totalement par hasard. La nouvelle était en édition bilingue. Ce qui est intéressant est le croisement de la thématique très contemporaine avec le train avec celle du bon vieux fantôme.

keisha a dit…

Boah oui.J'attends Balzac

nathalie a dit…

Plus que quelques jours !