Louis Brauquier, L’Hiver, dans le recueil Feux d’épaves, 1970. Poème sans titre.
L’Hiver est un pays où les bêtes sauvages
Que l’on croit mortes se réfugient dans leur légende :
Sangliers monstrueux, solitaires dix-cors,
Loups maigres survivants des récits de chasseurs,
Biches blondes si près des larmes, faons fragiles,
Et les licornes échappées des hautes lisses
Qui se déplacent, inquiètes, dans les bois nus
Anxieuses que leur merveille ne périsse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
N’hésitez pas à me raconter vos galères de commentaire (enfin, si vous réussissez à les poster !).