Louis Brauquier, L’Hiver, dans le recueil Feux d’épaves, 1970. Poème sans titre.
L’Hiver est un pays où le vent, dans les orgues
Des forêts noires, prolonge d’énormes plaintes
D’on ne sait quels géants inconnus et qui souffrent
De malheurs surhumains dans des captivités
Que nous n’imaginons même pas.
Elles laissent
Sur nos cœurs en passant un trouble qui fait mal ;
Des souvenirs se raniment à les entendre,
Confus, dans les ténèbres immémoriales.
Comme si nous avions, autrefois, nous aussi,
Hurlé du fond de nos, jadis vastes, poitrines
Cet appel furieux, ce gémissement vain.
Un peu de poésie le temps des vacances...
La poésie... J'en lis rarement, pourtant j'en ai à la maison.
RépondreSupprimerEt 2666, je tourne autour, sans oser.
Je lis très peu de poésie. En revanche 2666 se lit très bien !
Supprimerun poète qu'on ne voit pas assez souvent sur les blogs j'ai un recueil de lui que j'aime bien vive l'hiver !!
RépondreSupprimerJ’ai programmé la publication de trois petits poèmes sur l’hiver, tu devrais aimer.
SupprimerIl est juste pavé, quoi.
RépondreSupprimerOui c’est seulement qu’il y a plus de 1300 pages…
SupprimerAh, les endormeuses saisons. Je découvre ce poète aujourd'hui.
RépondreSupprimerJe n'aime pas tout, mais cette série sur l'hiver (je n'en cite qu'une partie) m'a particulièrement plu.
Supprimer