Louis Brauquier, « Soir sur les môles », Et l’au-delà de Suez, 1923.
Le charbonnier jette sa veste sur l’épaule,
La sirène des Docks hurle un cri déchirant,
Huilant d’ombre les roues grinçantes des palans
La nuit cale sa bâche lente sur les môles.
Transatlantiques noirs, sur des horizons roses
Qui semblent faits d’un vol immense de flamants
Arrêtés et debout au bord du firmament,
Les paquebots pensifs aux écoutilles closes,
Balancent leurs grands mâts nostalgiques et doux ;
Le timonier des aventures tient la barre
Du cargo migrateur que mon désir amarre
Au flanc du quai battu de l’eau noire que troue
Le fanal du gardien qui regarde le phare.
Je suis en vacances, à la campagne et à la ville. Reprise des opérations habituelles le 15 mai.
Bonnes vacances !
RépondreSupprimerIl me semble reconnaître ce phare .. ! c'est le fameux où on ne peut pas monter...
RépondreSupprimerProfite de tes vacances, et reviens nous avec d'autres belles photos qui nous donneront des idées de séjours..
@Ingannmic et @JeLis : merci les filles, je note la forte attente concernant les photos.
RépondreSupprimerun poète découvert il y a environ 15 ans et que j'aime beaucoup
RépondreSupprimer@Cotte je n’aime pas tous ses poèmes mais j’en ai déjà publié quelques-uns ici.
RépondreSupprimerle port de Marseille?
RépondreSupprimer@miriam : pour la photo non et pour le poème, ce n’est pas précisé.
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