Arnaldur Indridason, La
Rivière noire, traduit de l’islandais par
Éric Boury, 1e éd. 2008, Paris, Métailié, 2011.
Trouvé alors que j’errais comme
une âme en peine au relais H du terminal 2F de l’aéroport Charles de Gaulle à
mon retour de vacances et dévoré joyeusement.
Il ne s’agit pas d’une enquête
d’Erlendur, en excursion quelque part dans les fjords. C’est Elinborg, enquêtrice tout
aussi chevronnée, qui opère.
Un jeune homme, Runolfur, vient
d’être retrouvé égorgé chez lui, dans un quartier tranquille. Sa veste contient
un sachet de la drogue du viol. L’hypothèse privilégiée est celle d’une victime
de viol revenue se venger. Mais c’est peut-être plus compliqué que cela.
C’est un très bon polar, mené à
un bon rythme, avec des portraits très réussis. Il y a quelques scènes avec la famille d'Erlendur, mais très peu, juste assez pour suivre son quotidien. Le climat islandais n'est pas mis à l'honneur. Le sujet abordé – le viol – est
dur et cela donne une tonalité grave au livre, assez prenante.
Petite note : je ne peux
m’empêcher de penser que Reykjavik est une toute petite ville quand on pense à
la facilité avec laquelle on peut retrouver un amateur de cuisine
indienne !
Je trouve que’on ne
devrait pas comme ça passer notre temps à évacuer l’Histoire et les métiers qui
ont fait cette ville à coups de pelleteuse. Voyez ce qu’on a fait de la rue
Skulagata. Qui se souvient encore de Völundur, de Kveldulfur ou des Abattoirs
de Slaturfélag ? Et voilà maintenant qu’ils vont aussi effacer les
chantiers navals.
L'avis de Mes petites idées.
Ha, les prénoms islandais...
RépondreSupprimerJe crois que ce sont les noms de famille. Mais c'est vrai qu'au départ c'est dur de faire la différence entre les hommes et les femmes !
RépondreSupprimerLe nom de famille islandais étant prénom du papa + fils (fille) de je pense que ce sont des prénoms. Moi, par exemple c'est Lúðvíksdóttir (bam!)
RépondreSupprimerÇa impose le respect en effet.
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