La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



jeudi 6 septembre 2012

Cette fois, mon vieux Poulpe, j’ai bien l’impression que tu es, comme qui dirait, sur le départ.


Claude Mesplède, Le Poulpe – Le Cantique des cantines, Paris, Baleine, 1996.

Lu enfin un volume du Poulpe, héros du polar à la française. Au départ, deux faits apparemment sans aucun rapport. D’une part, la petite amie de Paco se prend une balle dans la tête lors d’une représentation à l’opéra de Toulouse. D’autre part, un entrepreneur à la drôle de réputation est tué dans un attentat à l’explosif. Lisant le récit de ces deux événements dans le journal, Gabriel Lecouvreur, alias le Poulpe, sent quelque chose le titiller et prend l’avion pour Toulouse.
Un bon petit polar très bien mené qui se lit avec beaucoup de plaisir. On y fait le tour de tous les bistrots, rades, bars et troquets de Toulouse… cela fait du bien !

Son trois pièces était spacieux, aménagé avec élégance. Même si la jeune femme agissait avec les cendriers comme les Français avec les listes électorales. Qu’il y en ait cinq ou cinquante, chacune obtenait au moins quelques voix. Mimi faisait pareil avec ses cendriers. Qu’il y en ait cinq ou dix, chacun dans la journée héritait au moins d’un petit mégot.


4 commentaires:

grillon a dit…

Ha, le cantique des cantines ! Je ne connaissais pas. Un grand vent d'humour dans ce bouquin !

Margotte a dit…

J'ai lu pas mal d'opus de la série, surtout à ses débuts. On y trouve un peu de tout... selon les écrivains... J'aime bien le personnage alors je fais encore un bout de route avec lui de temps en temps ;-)

Alex Mot-à-Mots a dit…

Comment ça, cela fait du bien de faire le tour des troquets de Toulouse ? J'espère que tu n'es pas sortie trop pompette de ta lecture.

nathalie a dit…

Grillon : oui, c'est assez léger ! Bien écrit avec des expressions colorées.
Margotte : je pense que j'en lirai d'autres, comme ça, de temps en temps.
Alex : non, mais ce genre de livre est à lire accompagné de vin je pense !