Tomas Tranströmer, Baltiques.
Œuvres complètes. 1954-2004, traduit du
suédois par Jacques Outin, Paris, Gallimard, 2004.
Je vous ai déjà proposé deux poèmes
de Tranströmer : En mars - 79 et le début d'Épilogue. Mon exemplaire est tout corné. J’ai beaucoup aimé ce
poète. Les textes sont simples mais sincères, laissant passer une personnalité
interne désemparée. Encore deux extraits donc :
Sombres cartes postales
Il arrive au milieu de la vie que
la mort vienne prendre nos mesures. Cette visite
s’oublie et la vie continue. Mais
le costume
se coud à notre insu.
Eugène de Suède, Le Vieux château,
1912, Paris, musée d'Orsay, image M&M.
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Histoire de marins
Il y a des jours d’hiver sans
neige où l’océan est parent
d’un pays de montagne, tapi dans
sa parure de plumes grises,
un court instant en bleu, de
longues heures avec des vagues comme des lynx
pâles, cherchant vainement un
appui sur le gravier des plages.
Mango aussi a un faible pour lui : elle en fait une présentation ICI, publie le poème Courte pause pendant le concert d'orgue court et suggestif et en parle de temps en temps.
J’ai toujours un recueil de
poésies sur ma table de nuit. Avant, c’était Supervielle, après Tranströmer, ce
sera au tour de la poésie chinoise.
Je lis tes extraits depuis le début de la semaine et je suis transformée (mauvais d'accord) ! Je vais le lire, c'est sûr ! Après tu te lances dans le Tao-Te-King ??? Bon courage ! Bises♥
RépondreSupprimerNathalie, j'aime beaucoup les extraits de ce poète, je vais le noter et trouver quelque chose de lui, merci pour la découverte !
RépondreSupprimerces textes sont magnifiques, il va falloir que je m'intéresse davantage à ce poète :)
RépondreSupprimerEn ce moment, je lis des haïkus bretons... ben oui, ça existe ;-)
RépondreSupprimerAsphodèle : j'ai une anthologie de la poésie chinoise, je vais bien voir ce qu'il y a dedans.
RépondreSupprimerCatherine et Arieste : oui, je vous encourage.
Margotte : il existe aussi le haïku provençal et Tranströmer fait lui aussi des Haïkus (suédois donc) !