La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



lundi 11 mars 2013

Museau pointu, épaules larges, train de derrière plus large encore : pas de queue.


Jules Vallès, L’Ours, 1882, paru dans un recueil Les Animaux chez eux illustré par Auguste Lançon et disponible sur le site internet de la Médiathèque de Lisieux.

J’ai lu par hasard ce petit texte de Vallès qui est une sorte de concentré du savoir disponible sur l’ours. Une petite présentation qui plonge dans la préhistoire de l’homme et de l’ours, où l’animal apparaît notre semblable. Suit une belle et longue évocation de l’ours polaire et c’est assez émouvant de lire ces lignes au moment où cet animal est en train de disparaître. Puis Vallès rassemble les meilleurs récits sur l’ours : celui du Roman de Renart et plusieurs extraits d’Alexandre Dumas (lequel prétend avoir mangé du steack d’ours). C’est cours et agréable, ça m’a donné envie de lire Dumas et m’a rappelé mes lectures passionnées des aventures de Goupil.

L’homme se glisse dans la peau encore chaude de la bête comme il est s’est glissé dans la caverne. L’Ours est donc pour notre race, à son origine, à la fois un frère de lait, un père nourricier et un pélican blanc, tout noir qu’on nous l’ait montré.

Lecture qui participe du challenge Totem de Lili.



6 commentaires:

  1. Je te conseille vivement l'essai de Michel Pastoureau sur l'ours, "Histoire d'un roi déchu", ou comment le lion a supplanté l'ours dans la hiérarchie animale.
    C'est tout à fait passionnant !

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  2. Oui mais je l'ai lu avant d'avoir le blog... enfin, non j'ai lu des articles de lui qui résument son bouquin.

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  3. Il est joli ton ourson totem. Un souvenir d'enfance ?

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  4. Oui, Alex, je te présente Pépère, mon nounours vêtu de mes vêtements de bébé !

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  5. Qu'il est mignon ton nounours !!! Intéressante cette réflexion sur l'ours, je note...

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  6. Ça se lit vite, ce n'est pas méchant.

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