La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



dimanche 27 avril 2014

Humeur de drôle d'appétit


Syl. nous propose de réaliser un gâteau littéraire. Je n’ai absolument pas compris les règles du jeu, malgré sa brillante démonstration, mais voici tout de même ma recette de gâteau au yaourt littéraire.
Les gourmandises 6/20 : gâteau au yaourt littéraire

Prenez un yaourt nature, un auteur simple et solide à la fois, un peu comme George Sand et son Indiana.
Servez-vous du pot de yaourt comme d’une mesure (oui, George peut aider à jauger des autres écrivains).
Il faut à présent trois pots de farine. Un auteur solide, consistant, nourrissant, mais capable de faire une bonne colle quand même… j’ai nommé Balzac bien sûr ! La Cousine Bette  est un de ses meilleurs romans, le saviez-vous ?
Il faut un peu de levure, un demi sachet tout au plus. C’est-à-dire un roman capable de fermenter longtemps dans nos esprits, ce sera Seul dans Berlin d’Hans Fallada.
(pour le moment, le gâteau est assez lourd…) (mais les ingrédients sont tous de haute qualité)
P. Claesz, Nature morte au jambon, 1640-49, Paris, Petit Palais, M&M

1 pot et demi de sucre… un livre tout doux et charmant, Le Magasin général et ses belles couleurs.
Deux œufs. L’œuf est un truc magique, capable de faire des œufs durs, des œufs sur le plat, qui se transforme dans le riz cantonais ou dans les gâteaux, qui permet de faire des sauces et très utilisé dans la peinture ancienne. Il faut un auteur capable de tout faire avec génie, j’ai nommé Rosa Montero et je vous conseille très vivement La Folle du logis.
Un tiers de pot d’huile. Comme moi je mets de l’huile d’olive, parfumée et dorée, ce sera les contes orientaux de Jean Giono.
Il est de bon ton d’ajouter des fruits confits, ou des trucs, des machins pour ajouter du goût, j’ai nommé les curiosités de la Collection très particulière de Bernard Quiriny.

J'ai failli oublier la cuisson...
Donc, soit vous avez un moule en silicone, soit en métal et dans ce cas-là, vous le beurrez (et cherchez quel auteur peut ressembler au beurre, ça vous occupera). On enfourne dans un four chaud à 180° entre 30 et 45 minutes.

Cette recette (sans le bazar littéraire) se trouve dans mon cahier de recettes de maternelle...


8 commentaires:

Syl. a dit…

Je ne connais qu'un de tes ingrédients ! Je suis inculte !
Les contes orientaux me plairaient bien...
Biz et merci pour cette recette

Marie Neige a dit…

Mon gâteau au citron
On commence par mélanger le sucre et les œufs. Je conseille donc quelques recueils de contes de fée pour le sucre et une saga de Fantasy bien connue, le seigneur des anneaux en guise d'œufs. Un truc qu'il faut casser pour entrer dedans et y trouver un met nourrissant et savoureux, qui se cuisine salé comme sucré.
Quand le mélange a blanchi, rajoutez de la farine en pluie. Toute la collection des Rougon-Macquart de Zola devra y passer, évitez les grumeaux, tamisez !! Et n'oubliez pas d'y mettre un sachet de levure pour faire monter la pâte, les lames du cardinal de Pierre Pevel voleront rapière au clair !!
Point de bon manger sans gras, comptez moitié du poids farine en beurre frais, salé évidemment. En littérature grasse, je ne connais rien de mieux qu’un Lovecraft tentaculaire. Si vous ne vous sentez pas poisseux après ça…
Pour parfumer l’ensemble, râpez le zeste d’un citron, acide et piquant comme Berazachussetts de Leandro Ávalos Blacha et un verre de vin blanc léger comme Wastburg de Cédric Ferrand.
Enfournez (mais pas à Fahrenheit 451 de Ray Bradbury) et laissez cuire le temps de relire Antigone de Jean Anouilh.
Vous pouvez décorer avec du sucre glace, genre Icelander de Dustin Long.

Bon appétit !

nathalie a dit…

Ce mélange est attrayant... Surtout le beurre Lovecraft...

Louise a dit…

Il a l'air bien bon ce gâteau! je suis intriguée par la folle du logis, attirée aussi par les contes orientaux et la collection très particulière.

nathalie a dit…

Très bon choix ! Montero est un très bon écrivain espagnol contemporain et dans La Folle du logis elle parle de son métier de façon très fine. Giono, c'es Giono et Quiriny, c'est un vrai curieux.

Alex Mot-à-Mots a dit…

Miam, le gâteau au yaourt est aussi un de mes préféré.

Asphodèle a dit…

Mon comm a disparu, et voilà...c'est reparti ! Pfff
Je te disais que tu avais parfaitement compris le principe et que tes choix étaient judicieux et appropriés !
Bises

nathalie a dit…

Merci Grand chef !