Washington Irving, Rip Van Winkle, illustrations d’Arthur
Rackham, traduit de l’américain par Marie Paule Page, publication originale du
texte 1820, édition avec ces illustrations en 1905, édité en France chez
Corentin.
Il y a fort longtemps sur ce blog
j’évoquais la légende de Rip Van Winkle, mise en musique par le compositeur
américain Ferdé Grofé, pour célébrer plus largement l’Hudson river.
C’est ici une version ancienne de
ce conte. Rip Van Winkle est issu de l’immigration hollandaise installée dans
un petit village américain. Pas bon à grand-chose, mais sympathique. Un jour il
s’égare dans la montagne avec son fusil et son chien et rencontre des petits
personnages un peu bizarres…
Le charme de cette version
provient notamment des références à la culture hollandaise qui font le fond de
la culture américaine (y a pas que les Écossais). Mais il
provient surtout des illustrations : des dessins aux contours nets ou
quelquefois plus hachés, avec des aplats très légers d’aquarelle. Les tons
bruns et gris prédominent avec quelques éclats colorés. Le trait rappelle de
vieilles gravures sur bois et est cohérent avec cet univers montagnard, un peu
ancien. Comme vous le voyez, les dessins contiennent des détails amusants et
fins.
C’est un très joli livre.
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