La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



mercredi 10 septembre 2014

J’m’en câââlisse de ton chaudron !

Loisel et Tripp, Magasin général, t. 3 Les Hommes, 2007.

Reprenons notre série basée à Notre-Dame-des-Lacs. Dans le premier volume, Marie devenait veuve mais décidait de rester malgré tout dans le village de son époux. Dans le deuxième, un homme, Serge, tombe en panne de moto dans le village. La neige le bloque et il fait découvrir la gastronomie parisienne aux villageoises. Car dans ce deuxième volume, les hommes étaient au loin, occupés à faire du bois. Ils reviennent au début du troisième et découvrent que tout est chamboulé à cause de cet inconnu venu de Montréal. Ça ne va pas bien se passer du tout.


C’est la crise. Les hommes ne veulent pas de ces innovations, ni de ces femmes qui leur disent « non ». Marie et Serge se regardent d’un air gêné sans oser se dire les choses. Et la voix du mort qui raconte l’histoire plane par là-dessus. C’est pesant et douloureux. Mais il y a toujours les trouvailles verbales et les dessins si doux, si expressifs qui font attendre la suite (car on sait bien que la situation ne va pas durer).
Parmi les réalités du pays, c’est au tour des pluies neigeuses et boueuses du printemps qui pourrissent les chemins. Ce n’est vraiment pas une vie facile !

J’aime décidément le rapport que les auteurs entretiennent avec leurs personnages, tous traités avec affection, en se moquant doucement d’eux et de leurs manies, comme on se moque d’un vieil ami.

Lire au QuébecDestination PAL. Septembre en Québec.

4 commentaires:

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