La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



samedi 14 février 2015

Humeur de pistache

Nouvelle recette issue du livre Jérusalem.

Soupe aux pistaches (apparemment plat de la communauté juive iranienne) (la pistache, c’est l’Iran !!!)

Pour 3 personnes
¼ cuil. à café de safran en filaments
100 g  pistaches non salées
1 grosse échalote épluchée et émincée
10 g de gingembre frais, épluché et émincé très finement (facultatif)
un poireau émincé
1 cuil. à café de cumin en poudre
15 g beurre
40 cl bouillon (à adapter selon les préférences)
4 cl de jus d’orange pressé
1/2 cuil. à soupe de jus de citron
sel et poivre

Versez 2 cuil. à soupe d’eau chaude sur les filaments de safran et laissez infuser pendant 30 min.

Étape facultative : ôter la peau des pistaches. Faites-les blanchir dans de l’eau bouillante pendant 1 min, égouttez-les et, encore chaudes, enlevez la peau en les pressant entre les doigts. C’est juste pour la belle couleur verte, ça ne change pas le goût !

Répartissez les pistaches sur une plaque et grillez au four pendant 5-8 minutes. Laissez refroidir.
Faites chauffer le beurre dans une casserole et ajoutez les échalotes, le gingembre, le poireau, le cumin, le sel, le poivre. Faites revenir doucement pendant 10 min en remuant souvent.
Versez le bouillon et la moitié de l’eau safranée. Laissez mijoter 15-20 min.
Mixez les pistaches et le reste de la soupe, plus ou moins fin selon le goût. Mélangez. Ajoutez les jus d’orange et de citron (j’avoue avoir été un peu chiche sur l’orange, ça vaut le coup de verser progressivement et d’en rajouter si nécessaire). Assaisonnez. Ajoutez le reste d’eau safranée.
Le livre suggère d’ajouter de la crème aigre, ou de la crème fraîche, ou une pointe de lait.
 
On voit mal, mais c'est plus vert en vrai.

C’est assez riche et le goût est fort, donc de petites quantités en entrée, c’est très bien. L'odeur de la pistache grillée est délicieuse et le goût est vraiment original.

Yotam Ottolenghi et Sami Tamimi, Jérusalem, traduit de l’anglais par Christine Mignot, 2012, édité en France chez Hachette. Je vous avais déjà présenté les boulettes de viande au poireau.
Notez que cette recette fait suite à deux billets iraniens : Azadi roman de Saïdeh Pakravan et Persépolis de Marjane Satrapi.

2 commentaires:

Syl. a dit…

Une assiette pleine, je ne sais pas mais dans une verrine en guise de préambule, pourquoi pas ! comme on servirait ici, un petit verre de crème de lentilles vertes...
Plat intéressant et original !
Bon week-end Nathalie

nathalie a dit…

Disons que moins il y a de bouillon, plus c'est dense et fort en goût. Donc, effectivement, plutôt en petites quantités.