La Vierge froide et autres racontars, d’après Jørn Riel, scénario
de Gwen de Bonneval, dessins de Hervé Tanquerelle, traduit du danois par
Susanne Juul et Bernard Saint-Bonnet, 2009, éditions Sarbacane.
Je suis retournée avec plaisir au
Groenland auprès des chasseurs qui passent l’hiver dans la neige, avec leurs
chiens, au rythme du bateau qui amène de la nouveauté chaque année. Le mot qui
compte est celui de « racontars », car nous avons affaire à des
histoires que l’on se répète de cabane en cabane pour occuper la très longue
nuit. Celle de la Vierge froide est
magnifique, hymne à l’imagination et à la puissance de parole.
Il y a aussi Alexandre, un coq
qui fait une apparition remarquée et qui salue le soleil comme il pleut.
Ils sont drôles, simples et
touchants, ces chasseurs rustres, mais disposant de beaucoup de temps pour
rêver. Ce sont de belles histoires
d’amitiés étranges.
Les bonshommes sont un peu caricaturés,
croqués d’un trait léger, mais les lavis savent rendre l’immensité du paysage
et la profondeur des rêves. Le noir et blanc convient bien à ces récits et à ce
décor.
Mon billet sur Le Canon de Lasselille de Riel.
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