La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



mercredi 23 septembre 2015

J’ai compris que j’étais vieux le jour où je me suis retrouvé dans la vitrine d’un antiquaire.

Tomi Ungerer, Otto. Autobiographie d’un ours en peluche, traduit de l’anglais par Florence Seyvos, mais la 1e édition est allemande, parue en 1999. Édité en France à l’École des loisirs.

Otto est un ours en peluche, il raconte son histoire. Comment il fut fabriqué il y a longtemps dans une boutique, comment il a été offert à David, comment il a joué avec David et son voisin Oskar, comment la famille de David fut arrêtée et déportée, comment…  mais je ne vais pas tout vous raconter.
Otto raconte la guerre qui a séparé deux petits garçons qui étaient voisins et détruit une ville. Suite à une série de coïncidences extraordinaires, Otto part en Amérique auprès d’une famille noire et connaît plusieurs vies, parce qu’un ours en peluche est fait pour être aimé, même vieux et moche. Malgré les drames, on finit toujours par retrouver son doudou.



J’ai acheté ce livre après avoir visité le camp des Milles – souvenir d’une journée si particulière.

Une présentation vidéo.

4 commentaires:

Magali a dit…

Ah, cet album... À la fois terrible et anodin !

nathalie a dit…

Oui, il n'y a rien dedans, presque rien...

Alex Mot-à-Mots a dit…

Une visite qui a dû être émouvante.

nathalie a dit…

Nous en sommes revenus glacés et silencieux.