Gilbert Vincent Caboud, Les quatre saisons de Rimbe, coédition
Ginkgo et Baz’Art des morts, 2014.
Ce roman policier se déroule dans
l’Isère, vallée de la Bièvre. Le nœud de l’intrigue est constitué par la
disparition d’un homme, quinquagénaire sans histoire. L’enquête est menée par
un poète désabusé et sentimental.
C’est un livre assez plaisant à
lire. Les portraits des personnages, notamment du disparu et de son entourage,
me semblent assez réussis et réalistes. Il s’agit de la peinture d’hommes qui
se demandent où sont passés les idéaux et désirs de leur jeunesse, qui ne sont
pas déçus de leur vie, mais pas non plus totalement satisfaits. Ce portrait de
société sonne tout à fait juste.
Je serai plus critique avec la
langue, très artificielle et précieuse. Je trouve que ce ton convient plutôt
bien, voire très bien, aux paysages et aux monologues intérieurs du poète
enquêteur, mais les dialogues sont sur le même ton et les tirades me semblent
bien trop préparées.
J’ai quand même plutôt apprécié
la lecture de ce roman policier, au rythme lent, au ton polardeux et à la
langue recherchée.
Voiron, un des lieux de l'action, M&M. |
L’avis de Keisha.
Merci à l’éditeur Ginkgo pour
cette lecture. Destination PAL – la liste complète des lectures d’été.
je note, au hasard dees portooirs en bibliothèque
RépondreSupprimerCela permet d'occuper agréablement quelques heures et puis voilà.
SupprimerCe n'est pas désagréable à lire, jolie ambiance, jolie plume, mais j'ai été agacée par des utilisations des temps étonnantes (hélas je retrouve souvent ces erreurs, je râle, me demande si ça vient de moi, relis Proust, retrouve mes repères, ouf)
RépondreSupprimerC'est un peu trop précieux, surtout dans les dialogues. Les personnages se font 10 ou 20 lignes d'une tirade hyper écrite, ça n'a aucun sens. Mais le reste est tout à fait réussi.
Supprimer