Ambrose Bierce, Les Fables de Zambri, traduit de
l’américain par Thierry Beauchamp, édité en France au Dilettante, parution
originale 1874.
« Je hais les serpents qui
accordent leurs caresses avec une partialité intéressée ou une discrimination
fastidieuse ! fanfaronna un boa constrictor. Mon affection est sans
limites : elle embrasse toutes les créatures animées ! Je suis le
berger universel ! Je rassemble toutes sortes de choses vivantes dans mes
anneaux ! Approchez ! Du spectacle pour les hommes comme pour les
bêtes !
- Je serais heureux de recevoir une
de vos caresses, dit un porc-épic d’un ton humble. Cela fait bien longtemps que
l’on ne m’a tendrement enlacé. »
Là-dessus il se blottit contre le
serpent au grand cœur qui s’enfuit sans demander son reste.
Destination PAL – la liste complète des lectures d’été.
Je suis en vadrouille. Je vous laisse avec quelques fables zambriennes.
J'aime beaucoup l'image de petit chat !
RépondreSupprimerC'est un livre sur Gallica avec un auteur anglais, j'essaierai de te retrouver le lien.
Supprimer