La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



vendredi 27 octobre 2017

Bougre de paltonière de fot-en-cul papiste !

Frédéric et Julien Maffre, Stern. La Cité des sauvages, 2017.

Vous souvenez-vous du mélancolique croque-mort ? Stern vit toujours dans son trou perdu et n’a plus de livres à lire (tout le monde ici comprend son angoisse). Il se met donc en route, avec sa mule Fenimore, vers la ville de Kansas City pour se rendre à la librairie, malgré des souvenirs difficiles. À peine arrivé, il se fait dépouiller de son argent, de sa mule et de sa botte, retrouve sa femme, se fait tabasser… et ensuite la ville est quasiment mise à sac par une bande de fous furieux.
Voilà un album réussi qui joue sur le mélange des tons. Nous sommes toujours dans ces dessins délicatement aquarellés, au trait fin. Stern est toujours ce personnage silencieux et dégingandé, pas très à sa place, et qui ne nous semble pas très adapté à cette ville du Far-West. Et pourtant, il s’agit surtout de se foutre joyeusement sur la tronche, avec les poings, le fusil, une hache ou un gourdin. Tout le monde est déchaîné.
Un album très distrayant, assez explosif et tendre, car la plupart des personnages ne sont pas plus héroïques que Stern.



L’avis de Christophe.


2 commentaires:

  1. grâce à toit je comprends pieux ce personnage, merci!

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    1. Un mélange de mélancolie et de folie furieuse et de n'importe quoi, j'aime beaucoup !

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