Paul Verlaine, Paysages tristes
dans Poèmes saturniens.
Une aube affaiblie
Vers par les champs
La mélancolie
Des soleils couchants.
La mélancolie
Berce de doux chants
Mon cœur qui s’oublie
Aux soleils couchants.
Et d’étranges rêves,
Comme des soleils
Couchants sur les grèves,
Fantômes vermeils,
Défilent sans trêves,
Défilent, pareils
A de grands soleils
Couchants sur les grèves.
R. Delaunay, Formes circulaires, 1930, NY Guggenheim |
J'ai cru que c'était le poème que j'adore "je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant d'une femme inconnue" etc.. Mais j'aime beaucoup celui-ci aussi. Anecdote : je me souviens l'avoir eu à expliquer au concours du capes !
RépondreSupprimerJ’avoue, c’était trompeur. Celui-ci est moins connu (sauf de toi).
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