Au musée Guimet se tient en ce moment une petite exposition sur les guerriers japonais. Du moins sur un certain type d’armure : les armures des daimyo, seigneurs guerriers qui dominaient le Japon entre le XIIeet le XIXesiècle.
Les pièces exposées sont fascinantes et impressionnantes.
L’exposition montre d’une part des éléments séparés de l’armure en nous détaillant certaines de leurs caractéristiques et d’autre part des armures complètes. Une mise en scène intimidante qui reproduit celle d’origine : il s’agissait bien d’impressionner le visiteur.
Deux armures du XVIIe siècle.
Donc un masque, un casque qui protège la nuque, des emblèmes effrayants, des protèges épaules, des jambières, etc.
Avouons que l’on reste baba devant ces merveilles et que l’on ne comprend pas tout.
Armure datant de 1700. On voit bien la boîte écritoire incluse dans la manche ! (je pense que les armures étaient dépourvues de poche !)
Les masques étaient dotés d'attributs virils effrayants. La moustache (au vu de la maigre pilosité des Japonais) en fait partie. Le casque peut porter différents symboles : dragon, bois de cerfs stylisés, mais aussi pinces de crabe ou libellule (cet animal symbolise en effet le courage).
Avec ça, des matériaux précieux, de la laque, de l'acier, de l'or, de la nacre, des jolis tissus à fleurs...
À gauche: armure de 1700.
À droite : armure de 1741, le masque avec une divinité à tête d'oiseau et sur la plaque de poitrine un lion bouddhique.
À voir au musée Guimet jusqu'au 13 mai 2018.
A mille lieues de notre monde ! Avec les grèves sncf, j'ai repoussé ma visite parisienne à cet été et je ne pourrais pas voir cet expo. Bien dommage !
RépondreSupprimerBon week-end...
En plus elle te plairait certainement !
SupprimerIl y a en effet de très belles choses à voir dans cette expo. Je l'ai trouvée cependant peu pédagogique : les encarts explicatifs sont disposés un peu n'importe comment et on n'apprend pas grand-chose par exemple sur les différentes pièces de l'armure, leurs fonctions, la symbolique (des couleurs, des armoiries...). Certains casques aujourd'hui paraissent particulièrement ridicules : il est clair que nous n'av(i)ons pas le même sens de l'effrayant. Certains masques m'ont fait penser à ceux de la commedia dell'arte, c'est dire...
RépondreSupprimerEnfin, je n'ai pas été convaincue par la mise en place de la partie de l'expo au palais de Tokyo qui m'a semblé vide conceptuellement parlant : qu'apporte-t-elle ?
Le musée Guimet s’aventure très loin mais n’a jamais découvert la pédagogie. J’ai le souvenir d’une exposition sur une région du Vietnam où il n’y avait même pas de carte , alors tes soucis de cartel, là... En l’occurrence ils ont clairement privilégié le spectaculaire et sur ce plan c’est réussi. Je n’ai pas poussé jusqu’au palais de Tokyo mais tu n’es pas la seule à ne pas être convaincue.
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