La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



dimanche 9 juin 2019

La peinture de Turner

Je me suis sentie d'humeur feignante cette semaine. J'ai une multitude d'idées de billets à vous proposer. Pour vous allécher : le musée Gustave Moreau à Paris, le musée des années 30 à Boulogne-Billancourt, le musée Cerralbo à Madrid, Kenwood House à Londres ou même les Inuits ou l'Antiquité romaine (oui, c'est assez diversifié). Mais j'ai simplement décidé de vous poser devant quelques magnifiques toiles de Turner parce que c'est beau.
Apollon tuant le serpent Python (1811, Tate Britain) : j'ai eu l'oeil attiré par cet horrible serpent camouflé le long du tronc d'arbre, qui semble éloigné des merveilleux paysages vaporeux de Turner. C'est que nous sommes dans la peinture d'histoire ! Le paysage est animé par un drame aux dimensions cosmiques.

L'Incendie du Parlement (1834). Pour moi le plus beau tableau du musée de Philadelphie (désolée, les impressionnistes) avec cet éclat incroyable de lumière et de feu.

Des vaches qui broutent des fleurs d'or... Il s'agit de Mercure et Agus (1936, musée d'Ottawa). Un immense paysage, apparemment bucolique, où rien ne se passe. Et pourtant Mercure s'apprête à trancher la tête de son compagnon.

Norham Castle, lever de soleil (1854, Tate Britain) où le liquide et le soleil se sont fondus. Les vaches sont-elles sur l'herbe, sur le rivage, les pieds dans l'eau ?

Un naufrage avec bateau de pêche (1840, Tate Britain) avec un simple ombre grise qui sort de la toile et de quelques traits lancés là, comme un bateau jaillissant du brouillard.

Ça n'en a pas l'air, mais ce tableau, Matin glacé (1813, Tate Britain) fait une forte impression. Je trouve que Turner a très bien rendu cette lumière particulière de l'hiver de certaines régions, tôt le matin, quand il fait très froid. Une lumière absolument transparente avec la vapeur produite par les quelques être vivants qui s'aventurent dehors.

Vagues et vent (1840, Tate Britain). Adieu le motif figuré ! Il n'y a plus rien sur la toile que des coups de pinceaux de couleurs différentes et contrastés.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'avais été un peu déçue par les toiles qu'ils avaient mises pour son expo à Paris. On faisait le parallèle avec d'autres peintres qui ont été ses mentors et je trouvais que ça le desservait. Tu as vu le film sur sa vie ? Quel horrible personnage !
Syl.

nathalie a dit…

Pas vu cette expo. Je sais qu'une expo à Aix a déçu beaucoup de gens car elle présentait surtout des aquarelles. Elles étaient superbes, mais les gens préfèrent les tableaux à l'huile.
Pas vu le film.