Jean Harambat, Hermiston, d’après le roman inachevé de Robert Louis Stevenson, couleur d’Isabelle Merlet, 2011, Futuropolis.
On revient toujours à Stevenson… L’auteur écossais est mort en laissant inachevée cette histoire, celle d’Archie Hermiston, en froid avec son père, envoyé loin d’Édimbourg, pour gérer le domaine familial. Là, il rencontre les quatre frères Elliott, et leur tante, Kirstie, et leur nièce, Cristina. C’est le monde de la lande désertique, des sermons à l’église, de la violence, de l’amour et du meurtre. Stevenson est mort avant d’avoir terminé l’histoire et Harambat propose une fin.
C’est une belle histoire, à l’atmosphère poétique, grâce aux poèmes et aux histoires, plus ou moins légendaires, qui nourrissent le récit principal. Le dessin est plein de légèreté, les personnages semblent sautiller dans la lande désolée, petites silhouettes dansantes griffonnées abruptement.
Petit bémol : je trouve que les personnages masculins se ressemblent un peu trop (je ne suis pas plus physionomiste en BD que dans la vraie vie).
Une belle BD à l’atmosphère romantique. Du vent, de la pluie, de la passion. L’affrontement entre le père et le fils, entre la rude campagne et la ville cruelle.
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