Louise Penny, Une illusion d’optique, traduit de l’anglais par Claire Chabalier et Louise Chabalier, parution originale 2011, édité en France par Actes Sud.
Tout commence avec le vernissage de l’exposition de Clara au Musée d’art contemporain de Montréal. La consécration. Sauf que le lendemain le cadavre d’une critique d’art est retrouvée dans les parterres de fleurs.
Les cadavres ne s’arrêtent jamais de tomber à Three Pines. Cette fois-ci l’enquête de Gamache et de son adjoint Beauvoir nous amène à fréquenter des artistes plus ou moins bien dans leur peau, des galeristes prêts à tout pour mettre la main sur les œuvres d’art qui se vendront et des critiques plus ou moins assassins. Il y a aussi les Alcooliques anonymes qui racontent (plutôt bien) les étapes de leur parcours.
Après une série de livres un peu moyens, mais comme ci comme ça, c’est un vrai bonheur de se plonger dans un roman policier à l’ancienne et même un peu ringard, comme je les aime. La petite communauté villageoise, les gens venus de l’extérieur qui sont excentriques, les bières et les bons petits plats, la vie quotidienne des uns et des autres, avec les petites angoisses personnelles des policiers (mais pas trop).
- Je commence à croire que vous portez malheur, dit-il. Chaque fois que vous venez à Three Pines, il y a un cadavre.
- Et moi, je pense que vous fournissez des corps seulement pour pouvoir jouir du plaisir de ma compagnie, répondit Beauvoir en serrant chaleureusement la main de Gabri, puis celle d’Olivier.
Ils s’étaient vus la veille, au vernissage. À ce moment-là, ils avaient été dans un environnement que Peter et Clara connaissaient bien, où ils étaient dans leur élément. Le musée. Maintenant, cependant, ils se trouvaient dans l’habitat de Beauvoir. Une scène de crime.
H. Sharrer, série Les Mondes de l'art, 1979 crayon, Coll. privée. |
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