Christian Goudineau, Le Voyage de Marcus, paru en 2001 chez Actes Sud (avec de nombreuses coquilles) (acheté à De natura rerum, une super librairie d’Arles spécialisée dans l’Antiquité et les bières artisanales).
Un voyage dans la Gaule romaine !
Envie d’évasion et de tranquillité ? Montez sur la charrette avec Marcus, son père, son précepteur et quelques serviteurs. Marcus a 12 ans et il accompagne son père qui postule à quelque dignité de l’empire. Nous sommes au IIe siècle de notre ère dans le sud de la Gaule romanisée.
Voilà qui est extrêmement plaisant ! Si vous aimez l’empire romain, vous apprécierez cette balade qui vous emmènera à Nîmes (Nemausus), Arelate (Arles), Lugdunum (Lyon) et ailleurs. C’est avec talent que Goudineau parvient à nous retranscrire la vie quotidienne d’un membre de l’élite gauloise acquise à l’empire : Marcus partage les conceptions de son temps et de sa classe, ce qui ne le rend pas toujours sympathique, mais c’est un adolescent et il découvre – comme nous – les merveilles de la fontaine de Nîmes, les légendes locales, les temples, les jeux du cirque, les courses de char et bien d’autres choses. Tout cela est raconté avec habileté, sans lourdeur ni didactisme !
La narration n’a rien d’échevelé et le début du voyage est même un peu poussif. C’est le premier roman de Goudineau et je suppose qu’après ce premier titre en forme de promenade digestive il s’est lancé dans des randonnées plus accidentées.
Parmi les bizarreries des Romains qui nous sont plaisamment racontées : un empereur ostracisé, les affaires importantes discutées dans les latrines des thermes (il y a 50 places), les cortèges funéraires, les perroquets Socrate et Aristote, les moutons de la plaine de la Crau, les cruautés insensées dans les jeux du cirque, les méandres de la langue latine, etc.
À lire en confinement – c’est très dépaysant et reposant.
Je suis totalement fan d’archéologie et j’ai le souvenir lointain d’avoir eu Goudineau en cours et il a enseigné au Collège de France. Il sait de quoi il parle. Keisha m’a recommandé un autre de ses titres, je pense donc continuer sur ma lancée.
Je n’avais encore rien… entendu ! Des vociférations inimaginables retentirent peu après : « Les Verts, les Verts, les Verts ! », aussitôt accompagnées de huées et de sifflements. Des hurlements équivalents saluèrent l’entrée des autres couleurs. La foule prononçait aussi des noms, du genre : « Coclès, le meilleur, le meilleur ! »
un monsieur que j'ai lu sur me semble t-il sauf erreur Vercingétorix
RépondreSupprimerje note je suis fan comme toi d'antiquité, d'archéologie alors ...
Il a commis en effet Un dossier Vercingétorix.
SupprimerJe vais noter à nouveau cet auteur, qui m'avait beaucoup plu! (comment ça, des coquilles chez actes sud? tout part en vrille ^_^)
RépondreSupprimerÇa m'a pas mal agacée, j'avoue.
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