Luz, Les Indélébiles, 2019, Futuropolis.
De Luz j’avais lu Catharsis (non chroniqué ici, mais magnifique) et Ô vous, frères humains (d’après Albert Cohen). Ici, il s’agit de la bande de Charlie Hebdo. Du moment où Luz a commencé à dessiner pour la presse, tout jeunot débarqué de sa province, à la création du journal, à un rêve utopique. S’il rend un hommage touchant et émouvant à ceux qui sont morts, il y a aussi l’activité au quotidien de Charlie : les reportages dans les manifestations, le reportage en Serbie durant la guerre, l’immersion dans la campagne de Jacques Chirac (un graaaand moment) et les trucs et astuces des dessinateurs. Dessiner dans sa poche, dessiner dans le noir, dessiner sur tablette, parvenir à caricaturer une personnalité, les blagues avec le fax, les souvenirs de dédicace. Un reportage bouleversant dans une prison américaine.
Catherine Meurisse est là, ainsi que Cabu, Charb, Tignous, Honoré, Oncle Bernard…
Il y est question de l’histoire politique de la France, de l’émotion, de la beauté, de l’amitié, de la mémoire et de beaucoup d’humour.
Le dernier chapitre est d’une poésie folle.
Je me demande, l'ai-je lu ou pas? Oui, c'est grave, là.
RépondreSupprimerAu pire tu le reliras !
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